Sommé par les hautes instances internationales (UE et FMI en tête) de faire des "économies", le nouveau et docile gouvernement s'y emploie avec énergie.
Pas question de prendre l'argent là où il est, chez les grosses fortunes ou les multinationales cotées au CAC40, mais plutôt chez la partie de la population la plus faible économiquement ; i.e."ceux qui ne sont rien".
Ce sera donc une baisse des APL pour tous, mais la patate chaude sera aussitôt renvoyée au gouvernement précédent :
Les APL subiront «une baisse de 5 euros par mois et par ménage à partir d'octobre suite à l'application d'une réforme d'économie budgétaire décidée sous le quinquennat précédent et pas encore appliquée»Que nenni répond pourtant aujourd'hui l'ancien ministre du Budget Christian Eckert :
Le précédent gouvernement n'a "jamais" envisagé une baisse des aides au logement, a affirmé l'ancien ministre chargé du Budget Christian Eckert, dans un entretien au Parisien, contredisant des affirmations du nouvel exécutif."Nous ne l'avons jamais envisagée. Jamais. Je suis formel. Elle ne nous semblait pas juste", a déclaré M. Eckert interrogé par le quotidien sur cette mesure.
Après la hausse de la CSG, le reniement de la promesse concernant la taxe d'habitation et avant l'attaque finale visant le droit du travail, c'est à un tir nourri qu'est soumise la "France d'en bas" "chère" à Jean-Pierre Raffarin.
Heureusement, Obamacron est fidèle à sa ligne de conduite hyper médiatique d'amis des stars et des caméras.
Si le sort des plus pauvres ne l'intéresse pas, il invitera en revanche Bono et Rihanna à l'Elysée la semaine prochaine
Symboliquement, c'est succulent.
Mais qui sait, inviter ces icônes pop au palais présidentiel est peut être un moyen pour le locataire de l'Elysée de prouver à Shlomo Sand qu'il possède une excellente "culture mondaine" à défaut de solides connaissances religieuses et historiques.
Un inculte élu par des incultes pour reprendre les propos de Michel Onfray :
Heureusement, Obamacron est fidèle à sa ligne de conduite hyper médiatique d'amis des stars et des caméras.
Si le sort des plus pauvres ne l'intéresse pas, il invitera en revanche Bono et Rihanna à l'Elysée la semaine prochaine
Symboliquement, c'est succulent.
Mais qui sait, inviter ces icônes pop au palais présidentiel est peut être un moyen pour le locataire de l'Elysée de prouver à Shlomo Sand qu'il possède une excellente "culture mondaine" à défaut de solides connaissances religieuses et historiques.
«L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ?», écrit le professeur. «Je fais ici référence à presque tous les anciens grands rabbins, mais aussi aux prises de position d’une partie du judaïsme orthodoxe contemporain», précise-t-il.
Un inculte élu par des incultes pour reprendre les propos de Michel Onfray :
Pourquoi baptiser l'ex ministre de l'économie du gouvernement François Hollande Obamacron ?
Tout simplement car comme son cousin idéologique d'Outre-Atlantique, le président français a été fabriqué et porté au pouvoir par les médias, comme lui il est l'objet de l'organisation d'un véritable culte de la personnalité, qu'ils sont l'un comme l'autre les grands amis des "people" (ces nomades apatrides qui prennent les pays pour des "hôtels", merci à Jacques Attali pour sa formule), enfin, ils ont fondé leur communication sur du vent et des effets d'annonces et sont des golems sécrétés par le mondialisme le plus ultra dont ils sont les ardents défenseurs.
Rappelons qu'Obama soutenait le leader d'En Marche ! dans sa course à l'Elysée.
Et que Jupiter s'inspire ouvertement des méthodes barackiennes pour sa com'.
Flux d'images choisies, communication calculée et souvent maîtrisée -comme lors son coup de téléphone au standard de l'Élysée- mises en scène sportives ou avec des enfants qui se veulent décontractées, Emmanuel Macron fait du Barack Obama, remarque pour BFMTV.com Isabelle Veyrat-Masson, directrice du laboratoire communication et politique du CNRS.
Pour conclure, jetons un coup d’œil (juin 2016) sur le bilan d'Obama en terme de chômage aux USA.
Focus également sur la pauvreté : Les Etats-Unis, ce pays riche de ses pauvres (octobre 2016) :
Le Département du Travail Américain (Bureau of Labor Statistics – BLS) rapporte ce vendredi 03 Juin 2016 que 94,708 millions d’américains (âgées de 16 ans et plus) n’étaient ni employés le mois dernier, ni en recherche active d’un emploi sur les quatre dernières semaines.
Récemment, le grand quotidien USA Today publiait une enquête montrant que 7 Américains sur 10 possédaient moins de 1000 dollars d’épargne. Pas de quoi en déduire non plus un état de pauvreté extrême, c’est vrai, d’autant que les Américains (et les Anglo-saxons en général) ont une grande culture du crédit, mais ce petit chiffre montre déjà à quel point un simple revirement de tendance sur les taux d’intérêts, par exemple, pourrait avoir des répercussions catastrophiques sur la capacité des citoyens à compenser leurs pertes en capital.
Là où cela devient plus préoccupant, c’est lorsqu’on liste les nombreux dysfonctionnements socio-économiques de celui qui se veut encore le plus grand pays du monde. Ainsi, la moitié de ceux qui disent posséder moins de 1000 dollars sur un compte d’épargne n’ont en réalité… aucune épargne ! Rien, zéro. Compliqué, dans ces conditions, d’imaginer une quelconque reprise économique quand un tiers de la population n’a tout simplement pas les moyens de soutenir une éventuelle croissance, par la consommation notamment ou encore par l’investissement en capital. D’ailleurs, l’an dernier, l’équivalent de l’Insee aux États-Unis a révélé que 47 millions d’Américains vivaient sous le seuil de pauvreté.
Gageons que le bilan du petit Emmanuel ne sera guère plus reluisant mais qu'il bénéficiera tout autant d'une approche marketing parfaitement étudiée et qu'il sera lui aussi enjolivé par les différentes antennes du ministère de la propagande.
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