vendredi 30 juin 2017

Une correctrice du bac se rebelle


Le niveau scolaire continue de baisser année après année, témoignage d'une enseignante :
Dans un post publié sur Facebook, une correctrice du bac de français se désole du niveau des copies et de l’obligation qui lui est faite d’augmenter les notes. Son message a été partagé des milliers de fois.

Un post, intitulé «Désolation d’une correctrice du bac en détresse..», a été largement partagé sur Facebook. L’auteur s’appelle Julie*, elle est professeur de français. Dans ce texte, l’enseignante, qui a 55 copies du bac 2017 à corriger, se désole du niveau des copies et surtout que les notes soient augmentées de manière artificielle. Elle décide alors de refuser de «cautionner» les consignes qui lui ont été données d’atteindre la moyenne sur l’ensemble des copies qu’elle corrige. «Vous distribuerez vous-mêmes, en haut lieu, les notes qui arrangent votre politique» écrit l’enseignante. Découvrez l’intégralité de son message.

«C’est affligeant de médiocrité»

«Je corrige des copies de l’écrit du bac de français pour des séries technologiques. C’est affligeant de médiocrité. Dans 90 % des cas les méthodes ne sont pas appliquées, les réponses ne sont pas trouvées, les textes ne sont pas compris, les outils d’analyse ne sont pas connus, pas utilisés, l’expression est déplorable avec beaucoup de phrases sans verbe, l’orthographe est un lointain souvenir d’une autre époque, les majuscules... un soldat inconnu.
Sincèrement je jette les points, histoire d’en mettre. Parce qu’il faut le savoir, la commission d’entente EXIGE que mon paquet de 55 copies dont certaines font 15 lignes ait 10 de moyenne.
«Je choisis de mettre les notes que ces malheureuses copies valent»JulieSi je n’atteins pas ce quota, mes notes seront augmentées. Alors à quoi bon? À quoi bon passer plus de temps sur une copie que l’élève lui-même? À quoi bon toute l’année transmettre conseils, leçons, connaissances? À quoi bon exiger rigueur et culture? Et surtout comment faire comprendre que ce lynchage du niveau du bac affaiblit nos jeunes pour l’avenir? Pour les exigences de concours et de métiers où, oui, c’est dingue non, il faut savoir écrire, raisonner et analyser. Pauvre France... Pauvre éducation...
Alors je fais mon choix. Je ne joue pas. Je ne cautionne pas. Je choisis de mettre les notes que ces malheureuses copies valent. Vous distribuerez vous-mêmes, en haut lieu, les notes qui arrangent votre politique. La bienveillance n’est pas le mensonge. Votre grand leurre se fera sans moi».

Une prof «extraordinaire»

Ce post a reçu beaucoup de commentaires. Beaucoup l’encouragent: «J’approuve votre liberté de «noter» et continuez comme cela!!!», écrit Marie. «Bravo pour l’honnêteté... Il faut tellement y croire pour être enseignant de nos jours», écrit Martine.
Qui est Julie ? Une professeur de français qualifiée de «géniale» par une collègue et très appréciée. Une ancienne élève écrit même «Voici un petit texte, pour vous parler d’une femme que j’ai toujours appréciée. Je parle de ma prof de français: Une femme en or, qui a du cœur et elle le fait ressentir dans son travail. Elle a toujours su nous aider dans tous les domaines, que ce soit en cours ou en privé, elle m’a guidé et beaucoup aidé. Je l’admire car c’est une femme extraordinaire», écrit Elody sur sa page Facebook.


Israël bombarde à nouveau la Syrie


L'escalade se poursuit  au Proche-Orient avec Tsahal qui bombarde à nouveau la Syrie.
Notons que les objectifs principaux d'Israël sont le Hezbollah et Bachar, bien plus que l'Etat Islamique.


L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, la plupart visant, selon elle, le Hezbollah, allié du régime syrien.

 La tension monte sur le plateau du Golan. L’aviation israélienne a de nouveau bombardé, vendredi 30 juin, une position de l’armée syrienne, quelques heures après qu’une roquette tirée depuis la Syrie a frappé cette région occupée par l’Etat hébreu, a annoncé l’armée israélienne.Selon elle, une roquette a été « tirée de Syrie dans une zone inhabitée dans le nord du plateau du Golan », sans faire de dégâts ni de blessé. Elle a précisé que ce projectile résultait de « combats internes en Syrie ».C’est la quatrième fois en une semaine que des roquettes et projectiles atterrissent dans la partie du Golan occupée par Israël. La région est également connue pour être le lieu d’affrontements entre les forces du régime de Bachar Al-Assad et des groupes rebelles.

Lors d’un discours tenu mercredi, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a assuré qu’Israël ne tolérerait aucun tir contre son territoire et répliquerait en cas d’attaque. « Quiconque nous attaque, nous l’attaquerons. Telle est notre politique et nous la poursuivrons », a-t-il lancé.L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, date du début de la guerre, la plupart visant, selon elle, des convois ou entrepôts d’armes destinées au Hezbollah, mouvement chiite libanais, allié du régime syrien.Israël occupe depuis 1967 et la guerre de Six-Jours quelque 1 200 km2 du plateau du Golan. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.

Lien vers l'article du Monde


Il convient de toujours garder à l'esprit cet idéal du Grand Israël qui anime les espérances sionistes et qui entraîne la région du Proche et Moyen-Orient dans des conflits de plus en plus violents et durables.
On peut aussi y déceler les indispensables "souffrances de l'enfantement" nécessaires à la venue du futur Messie juif.
Mais il ne faut surtout pas compter sur Le Monde pour évoquer tout cela...

jeudi 29 juin 2017

La marche irrésistible du libre-échange



Après le TAFTA, traité de libre-échange entre l'Union Européenne et les Etats-Unis (provisoirement mis de côté par l'administration Trump) et le CETA, traité de libre-échange entre l'Union Européenne et le Canada, ratifié en février dernier par le Parlement Européen, voici désormais le JEFTA, libre-échange encore et toujours mais cette fois-ci entre l'UE et le Japon.

Comme les précédents traités, le petit dernier fait la part belle aux multinationales et réduit autant qu'il est possible le pouvoir des Etats.

En réponse à l’hostilité affichée par la nouvelle administration américaine à l’égard des règles commerciales existantes, l’Union européenne se lance dans une forme de croisade pour le libre-échange. Elle en appelle à l’union sacrée autour de cet objectif, en dépit de la vague de contestation croissante vis-à-vis de sa propre politique commerciale. Face aux hésitations des pays membres pour la ratification de l’accord de commerce et d’investissement avec le Canada, le Ceta, elle invoque le risque de perdre toute crédibilité auprès de ces autres partenaires commerciaux, en cas d’échec.

La Commission mène en effet une politique très volontariste avec des négociations bilatérales et plurilatérales lancées tous azimuts et redouble d’efforts pour faire aboutir les discussions en cours. Derrière le Ceta, l’accord conclu avec le Viêt-nam et celui avec Singapour arriveront bientôt au stade de la ratification. Pour ce dernier, Bruxelles attend la décision de la Cour de justice de l’Union européenne sur la répartition des compétences entre les Etats membres et le niveau communautaire, prévue pour mi-mai. Elle espère ainsi grignoter de nouvelles compétences en la matière et voudrait pouvoir se passer du long et fastidieux processus des ratifications nationales pour les accords déclarés mixtes. 
28 accords en préparation
 Mais en coulisses des négociations les plus médiatisées, ce ne sont en fait pas moins de 28 accords qui sont en préparation avec plus d’une soixantaine de pays.

Le projet de traité le plus large est sans doute l’Accord plurilatéral sur les services, intitulé TiSA (Trade in Service Agreement) qui regroupe plus d’une cinquantaine de pays et vise à faciliter les échanges dans les domaines de la finance, des technologies de l’information ou du commerce en ligne. Les règles ainsi négociées entre les pays les plus désireux de faire progresser la libéralisation des services, qui se baptisent eux-mêmes les « très bons amis des services », pourraient ensuite s’imposer au reste du monde, dans un cadre multilatéral. Mais les négociations achoppent encore, notamment sur la question de la libre circulation des données, et semblent désormais suspendues à la position qui sera adoptée par le nouveau gouvernement américain.
Par ailleurs, l’accord bilatéral le plus important à venir dans la liste de l’Union européenne reste encore très largement méconnu du grand public. Il s’agit de l’accord de commerce et d’investissement entre l’Union européenne et le Japon, dit Jefta (Japan EU Free Trade Agreement). A l’occasion de la visite du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à Bruxelles, mi-mars, des informations sur le contenu de l’accord ont fuité pour la première fois dans plusieurs quotidiens européens.
Une portée très large 
Lancées en mars 2013, les négociations du Jefta se déroulent en effet en toute discrétion. Et les efforts récents de transparence sur le Tafta, le projet d’accord commercial entre l’Europe et les Etats-Unis, n’y ont rien changé. Même le mandat de négociation, adopté en 2012, reste confidentiel. Le Jefta pourrait pourtant bien se révéler plus important encore que le Ceta. Sa portée est très large puisqu’il couvre aussi presque tous les secteurs d’activités. Mais l’économie japonaise est trois fois plus importante que celle du Canada. Ensemble, le Japon et l’Union pèsent près de 28 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.
 Un 17e round de négociations s’est tenu en septembre 2016 et le prochain est annoncé pour avril 2017 à Bruxelles. Selon les documents évoqués dans la presse, les négociations seraient à un stade avancé et les autorités japonaises et européennes disent compter sur une conclusion des négociations pour la fin de l’année 2017.

Cet accord contient plusieurs des ingrédients les plus contestés du Tafta et du Ceta. Autant d’éléments visant à rendre l’accord « vivant » et dont la mise en place risque d’affaiblir progressivement la capacité des Etats de réguler. L’essentiel des négociations porte à nouveau sur les barrières non tarifaires au commerce : la plupart des retombées escomptées proviendraient des efforts d’harmonisation réglementaire, selon une étude d’impact économique réalisée en 2010.
Dans les chapitres presque finalisés, figure un dispositif de coopération réglementaire aussi ambitieux que celui qui était proposé par la Commission européenne pour le Tafta. Ce processus obligatoire vise à s’assurer que les législations existantes et futures n’auront pas d’effet négatif sur les échanges commerciaux. Il prévoit la mise en place d’un comité de coopération réglementaire chargé d’inviter les « personnes intéressées » à participer à ses réunions. L’Union et le Japon s’engagent ainsi à rendre publics à l’avance les projets de réglementations, à organiser des consultations dessus et à prendre en compte les apports reçus. Faute de garde-fous suffisants, un tel mécanisme pourrait conférer un poids démesuré aux acteurs économiques dominants dans la définition des politiques publiques. Ces derniers auraient ainsi l’opportunité de peser sur les projets de loi auxquels ils seraient éventuellement hostiles, avant même que les parlementaires soient saisis.


Il semblerait que les négociations soient entrées dans la dernière ligne droite, un accord pouvant être trouvé pour le sommet du G20 se tenant les 7 et 8 juillet prochains :


Les discussions entre Européens et Japonais sur un accord de libre-échange se situent à "un moment crucial", a déclaré mercredi le ministre japonais des Affaires étrangères, les pourparlers achoppant, selon la presse nippone, sur les fromages. Les négociations, qui durent depuis quatre ans, se sont récemment intensifiées en vue de parvenir à un accord-cadre en marge du G20 qui se tiendra à Hambourg (Allemagne) les 7 et 8 juillet. "Cette semaine et la semaine prochaine représentent un moment crucial", a affirmé le chef de la diplomatie nippone, Fumio Kishida, dans des propos retransmis sur la chaîne publique NHK. "A un moment où le protectionnisme progresse au niveau international, la conclusion d'un accord de grande ampleur économique aurait un impact important dans le monde", a-t-il ajouté selon la même source.


Les dangers des écrans



Nouveau fléau dans une époque qui n'en manque pas, la surexposition des enfants aux écrans.
Pendant ce temps, la ministre de la Santé Agnès Buzyn préfère axer ses priorités sur une vaccination de masse dont les conséquences ne sont pourtant pas maîtrisées (doux euphémisme).


Une alerte sanitaire d’un nouveau type vient d’être lancée en France. Elle concerne l’impact d’une surexposition aux écrans sur le développement cérébral des jeunes enfants. Cette alerte sans précédent emprunte aujourd’hui des chemins de communication en périphérie des institutions officielles.

Ce fut tout d’abord une remarquable vidéo réalisée par le Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de la Protection maternelle et infantile du département l’Essonne: «Les écrans  un danger pour les enfants de 0 à 4 ans». Vingt-et-une minutes durant lesquelles le Dr Ducanda lance, calmement, pédagogiquement, une alerte essentielle. Une vidéo à partager, à diffuser, dans laquelle cette spécialiste fait part de son expérience et fait le lien avec les «troubles du spectre autistique» et les «troubles envahissant du développement». 



Conférence Michel Desmurget sur les effets de la télévision :



mardi 27 juin 2017

Israël et la déstabilisation de la Syrie



Voici l'occasion d'insister sur la participation directe d'Israël dans le conflit qui ensanglante la Syrie depuis plusieurs années.
Rappelons que le plateau du Golan est occupé depuis 1967 par Israël alors que celui-ci est un territoire syrien.
En lisant l'article du Point, on comprendra mieux les pressions qui se font toujours plus fortes sur l'Iran et tous ceux qui, tel le Qatar, entretiennent des relations dénuées d'hostilité avec Téhéran.
Par ailleurs, notons que la Russie, bien qu'elle soutienne officiellement le régime syrien, ne prend manifestement aucune mesure directe contre les actions israéliennes, l'art du double-jeu à la Poutine...
Petit florilège d'articles parus depuis 8 jours :

Selon le Wall Street Journal, l'Etat hébreu fournirait de l'aide matérielle et financière à certains groupes rebelles syriens situés sur le plateau du Golan. Un rapprochement qui aurait commencé début 2013.
En 2014, les relations entre Tsahal et certaines factions rebelles syriennes étaient déjà bien établies puisque la Fnuod, une force d’observation de l’ONU basée sur le Golan depuis 1974, a transmis au Conseil de sécurité un rapport constatant une augmentation des contacts entre Tsahal et des Syriens. Au cours de plusieurs de ces rencontres qui se déroulaient le long de la ligne de démarcation entre Israël et la Syrie, la Fnuod a d’ailleurs constaté que les premiers transmettaient des caisses aux seconds. Et en d’autres occasions, que les Israéliens laissaient des Syriens en civil et en bon état de santé pénétrer dans leur pays pour y participer à des réunions. Objectif ? Obtenir des informations bien sûr mais en donner également puisque dispose de photos satellites des positions de l’armée syrienne et du Hezbollah.
 Depuis le rapport de la Fnuod, l’Etat hébreu a encore renforcé ses liens avec les rebelles en fournissant des vivres, des vêtements et du matériel à plusieurs villages du Golan. Selon des informations dignes de foi, ces colis ne portent généralement pas d’étiquette permettant de deviner leur origine. La plupart des livraisons se déroulent durant la nuit grâce à une porte de la «barrière de sécurité» séparant l’Etat hébreu de la Syrie en guerre.

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé samedi un secteur en Syrie d'où avaient été tirés peu auparavant dix projectiles vers la partie du plateau du Golan occupée par Israël, l'agence de presse officielle syrienne faisant état de plusieurs morts. L'armée de l'air israélienne a entre autres visé deux chars du "régime syrien" dans la partie nord du Golan, a indiqué un de ses porte-parole, précisant que les projectiles tirés n'avaient pas fait de victime en Israël.
 Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), la frappe israélienne a tué deux soldats syriens. L'agence de presse officielle syrienne Sana a fait état de plusieurs morts, sans en préciser le nombre, et a accusé Israël de soutenir les rebelles."L'ennemi israélien continue de soutenir les terroristes (...) et son aviation a tiré plusieurs projectiles (...) qui ont visé (...) la province de Qouneitra, faisant des martyrs et des dégâts matériels", a indiqué Sana.

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir ciblé des positions du régime syrien en représailles à des projectiles qui ont frappé le plateau du Golan, le second incident du genre en deux jours.L'armée "a ciblé deux postes d'artillerie et un camion de munitions appartenant au régime syrien", a-t-elle indiqué dans un communiqué, soulignant qu'elle avait ordonné aux civils israéliens de se tenir éloignés des zones proches de la localité syrienne de Qouneitra, où les combats entre régime et rebelles sont intenses.

Le vrai danger pour Israël est bien le Hezbollah. Cette milice de combattants chiites, bras armé de l'Iran au Liban, a pris un poids nouveau dans la guerre civile syrienne. Dévolu par Téhéran à soutenir Bachar el-Assad, le Hezbollah a profité de la faiblesse et de la désorganisation de l'armée syrienne pour devenir l'une des forces combattantes sur lesquelles s'appuient les Russes. Comme ce fut le cas lors de la prise d'Alep. Ce qui lui a permis d'améliorer considérablement son armement, grâce à des livraisons iraniennes et russes. Au point d'avoir aujourd'hui la dotation d'une armée régulière de la région. Ce qui a valu aussi au Hezbollah de participer à la conférence internationale sur le sort d'Alep. Une première pour une organisation considérée comme terroriste par la plupart des institutions internationales.Devant cette montée en puissance d'un ennemi qui, depuis 1980 et l'invasion du Liban, a promis sa perte, Israël ne reste pas inactif. Mais le fait discrètement en évitant toute action qui pourrait être considérée comme une provocation. L'État hébreu est devenu le soutien actif de certains groupes rebelles anti-Assad. Clandestinement, Israël leur procure des vivres, du carburant et des médicaments. Et si les Israéliens se défendent de fournir directement des armes à ces mouvements, ils donnent de l'argent à leurs chefs pour en acheter et payer leurs hommes. Une unité spéciale de Tsahal a même été créée pour faire la liaison avec ces maquis. Au risque d'aider des combattants plus ou moins proches de la mouvance islamiste.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu néglige manifestement ce piège. Son objectif est de s'assurer, grâce à ces groupes, une sorte de zone tampon le long des frontières d'Israël. Pour le jour où le Hezbollah, avec le soutien de la bête noire d'Israël qu'est l'Iran, déciderait de passer à l'action au-delà de la frontière syrienne. Ce moment pourrait venir plus vite que prévu et obligerait l'État hébreu à sortir de sa prudente réserve. Signe précurseur : il y a deux mois, avec l'approbation de son sponsor de Téhéran, le Hezbollah a créé « une brigade pour la libération du Golan ».

lundi 26 juin 2017

Vers un assouplissement de l'interdiction des pesticides ?



Le principal problème environnemental est bien évidemment le Français moyen avec sa voiture diesel...
La disparition des abeilles ?
Ce n'est pas un critère qui résiste pas à la volonté d’accroître "l'attractivité économique" de la France.



La législation française va, sur l'interdiction des pesticides, plus loin que le cadre fixé par l'Europe. En l'assouplissant, le gouvernement souhaite renforcer l'attractivité économique de la France. 
Le gouvernement étudie un assouplissement de l'interdiction des pesticides néonicotinoïdes et des épandages aériens dans le cadre du projet de loi dit de "simplification", rapporte RMC ce lundi matin, un document de travail à l'appui.Les députés ont voté l'été dernier pour interdire les néonicotinoïdes, accusés de décimer les colonies d'abeilles, à partir de 2018. Des dérogations restent cependant possibles jusqu'en 2020.Selon le texte obtenu par la station de radio, Matignon envisage de revenir sur cette interdiction, qui va plus loin que le moratoire partiel imposé par l'Union européenne. La semaine dernière, le gouvernement d'Edouard Philippe a annoncé son intention d'arrêter de "surtransposer" les directives européennes dans le droit français afin de renforcer l'attractivité de la place de Paris, notamment dans le cadre du Brexit.Selon ce même document, le gouvernement estime qu'il y a également "surtransposition" dans le cas des épandages aériens de pesticides, pour le moment interdits sauf situation d'urgence.

L'argent se mangerait-il désormais ?


dimanche 25 juin 2017

Plus de 6 millions et demi de migrants bientôt en Europe


Beatrix von Storch vice-présidente d'Alternative für Deutschland (AfD) tire la sonnette d'alarme quant au raz-de-marée migratoire qui se prépare (ou plutôt, qui va se poursuivre...).


D’après les autorités de sécurité allemandes, il y a 6,6 millions de migrants en Afrique du Nord, Jordanie et Turquie qui attendent de continuer leur route vers l’Europe. Depuis fin janvier, leur nombre a augmenté de 7400 par jour.
 En septembre 2015, A. Merkel a capitulé devant 15'000 migrants parce que, pendant quelques jours, il y a eu des photos difficiles à faire passer. Elle a actionné un aimant, que jusqu’aujourd’hui elle a toujours refusé de désactiver. Par son acte inconstitutionnel et insensé d’ouverture des frontières, elle a demandé au monde entier de venir chez nous.
6,6 millions ont entendu cet appel, et ce n’est qu’un début.

Je n’arrive pas à comprendre comment un continent entier peut se jeter dans l’abîme les yeux ouverts, comment une grande partie de la société applaudit à cela, comment beaucoup trop continuent à se taire. Comment les politiciens et la presse accusent de haine ceux qui tirent la sonnette d’alarme. Comment les Eglises participent à ce crime moral. Oui, crime, contre notre pays, notre culture, et aussi contre ces gens qui sont incités par de fausses promesses à traverser les mers.

Ce n’est pas de l’humanité que de pousser tant de monde à entreprendre un voyage dangereux en leur promettant le paradis. D’ailleurs, nous ne ponvons pas sauver le monde entier. Cette politique n’est pas « humaine », elle est mégalomane.
Les élites politiques allemandes et européennes ont perdu la raison. Un monde sans frontières, c’est une folie sans limites. La paix et la sécurité en Europe vont s’effondrer si nous ne faisons pas demi-tour rapidement.

Traduction (abrégée) : Cenator




Étonnante coïncidence, le commissaire européen Dimitris Avramopoulos déclarait en mars dernier, que "l'Europe allait avoir besoin de 6 millions d'immigrés".

Le Camp des Saints, c'est maintenant.
Et ce n'est malheureusement pas un roman.
Si vous ne connaissez pas cet ouvrage, lisez-le, il décrit parfaitement la situation actuelle.



samedi 24 juin 2017

24 juin 1717, création de la franc-maçonnerie "moderne"




Aujourd'hui, la franc-maçonnerie fête ses 300 ans, l'occasion d'écouter cette très bonne conférence de Christian Lagrave :




Les Balkans toujours sous tension



Le problème kosovar est très loin d'être réglé dans les Balkans.
L'OTAN ayant arraché par la force cette province à la Serbie en 1999, les conséquences continuent de s'abattre sur une région qui tel un tas de fagots secs ne demande qu'à s'embraser.
Il est aujourd'hui question d'une possible unification entre l'Albanie et le Kosovo.
Si cette union se réalisait, les Balkans seraient à nouveau telle une plaie à vif placée au cœur de l'Europe.
Les minorités albanaises de Macédoine comme celles du Monténégro seraient elles aussi tentées par les parfums de l'indépendance voire du rattachement à la "Grande Albanie" poussant ainsi toute cette partie de l'Europe dans un magma chaotique dont les répercussions sont difficilement imaginables.


Après le Kosovo le 11 juin, c'est au tour de l'Albanie d'être convoquée à des élections législatives ce dimanche. Avec, en toile de fond, une «question nationale albanaise» irrésolue
Dimanche 25 juin, les Albanais sont appelés aux urnes pour solder la crise politique qui paralyse Tirana depuis des mois. Sous la pression de l’Union européenne et des Etats-Unis, le premier ministre social-démocrate, Edi Rama (PS) et le chef du Parti démocratique (PD), Lulzim Basha, se sont entendus pour organiser des législatives que l’opposition a longtemps menacé de boycotter. Si l’Albanie est, malgré tout, considérée comme un «pays stable» dans les Balkans, la «question nationale albanaise» a fait son retour dans les agendas régionaux.
Mi-avril, Edi Rama a provoqué une petite tempête en expliquant que si l’intégration européenne de son pays tardait à se concrétiser, la question de l’unification de l’Albanie et du Kosovo «ne pourrait plus être exclue». Placé sous le protectorat des Nations unies en 1999, Pristina a proclamé son indépendance en 2008. Les Occidentaux ont exclu la perspective d’une fusion des deux Etats, mais celle-ci est toujours revendiquée par le principal parti d’opposition du Kosovo, Vetëvendosje. Une formation qui a obtenu 27% des suffrages lors des élections du 11 juin et talonne la coalition des anciens commandants de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK), qui ne devrait pas être en mesure de dégager une majorité.
 Droit à l’autodétermination toujours revendiqué
 La formation d’un gouvernement kosovar conditionne la reprise du «dialogue» mené entre Pristina et Belgrade sous l’égide de l’UE, «dialogue» qui représente la clé de la «stabilité régionale» selon les Occidentaux. Or, durant la campagne électorale, Vetëvendosje a relativement peu parlé de «l’unification nationale», se concentrant sur les questions économiques et sociales, mais il n’entend pas renoncer au droit à «l’autodétermination». Les militants du parti rejettent le drapeau du Kosovo – choisi par les «parrains» occidentaux du pays – et ne brandissent que la bannière rouge frappée de l’aigle noir de l’Albanie.
 La question de «l’unification nationale» est d’autant plus explosive que d’importantes minorités albanaises vivent également dans les Etats voisins, notamment en Macédoine, dangereusement fragilisée ces dernières années. Les sociaux-démocrates (SDMS) macédoniens ont fait le choix, après les élections du 11 décembre dernier, d’une alliance avec les partis albanais du pays, et sont parvenus à former une coalition d’alternance. Mais les nationalistes du VMRO-DPMNE dénoncent la «plateforme» commune adoptée fin décembre à Tirana par tous les partis albanais de Macédoine, y voyant une preuve flagrante de l’ingérence de l’Albanie voisine dans les affaires intérieures du pays.


vendredi 23 juin 2017

472 civils tués en un mois par la coalition internationale en Syrie



472 morts en un mois, soit environ 15 civils tués par jour sous les bombes des autoproclamées "forces du bien".
Rappelons que la "coalition internationale" est censée agir pour protéger le peuple syrien contre les méfaits de Bachar et qu'elle ne cesse de présenter ce dernier comme le pire des tyrans qui ne songerait qu'à martyriser son propre peuple.
Comme si les intérêts américains, européens (ou autres...) avaient quelque chose à voir avec le bien-être des populations.


Les raids de la coalition internationale antijihadistes menée par les États-Unis en Syrie ont causé la mort de 472 civils depuis un mois, soit le double du bilan des 30 jours précédents, a indiqué aujourd'hui l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).Selon cette ONG, la période allant du 23 mai au 23 juin a connu le nombre le plus élevé de civils tués dans des frappes depuis le début des opération de la coalition le 23 septembre 2014.

Vaccination et sclérose en plaques




Le projet de la nouvelle ministre de la santé Agnès Buzyn risque d'en pâtir, et c'est tant mieux.
Néanmoins, il s'agit de rester prudent quant aux conséquences de cette décision, on sait comment les lobbys pharmaceutiques peuvent rapidement inverser les tendances...

Vaccin contre l’hépatite B: la Cour de Luxembourg reconnaît le lien avec la sclérose en plaques !

Agnès Buzyn se serait probablement bien passée de cette décision qui va compliquer la mise en oeuvre de sa politique de vaccination obligatoire. La Cour de Justice de l'Union Européenne vient de considérer, dans le cadre d'une question préjudicielle, qu'il était conforme au droit de l'Union Européenne de reconnaître un lien de causalité entre un vaccin de Sanofi Pasteur contre l'hépatite B et la sclérose en plaques.
L'affaire visait un cas français. Un homme en parfaite santé avait déclaré une sclérose après une vaccination. Il est décédé en 2011.
Jusqu'ici, la directive de l'Union sur le sujet imposait aux plaignants d'établir la preuve de la causalité entre la vaccination et la maladie. La CJUE vient de reconnaître que cette preuve ne supposait pas forcément un consensus scientifique, mais pouvait simplement s'appuyer sur des présomptions fortes et sérieuses. Il appartiendra à chaque juridiction nationale de vérifier ce sérieux. 
Cette réponse ouvre la voie à une indemnisation des victimes par les fabricants de vaccins incriminés. 
Une très mauvaise nouvelle pour Sanofi... et pour Agnès Buzyn. 


mercredi 21 juin 2017

21 juin 1429, triple donation du royaume de France



A Saint-Benoît sur Loire le 21 juin 1429 à 16 heures avait lieu cet événement majeur de l'Histoire de France, la triple donation du royaume de France, rappelant que le vrai et unique souverain du pays est Notre-Seigneur Jésus-Christ, le roi de France n'étant que son lieutenant.


Sainte-Jeanne d'Arc dit à Charles VII :
"Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?"

Le Roi hésite, puis consent.

"Sire, donnez-moi votre royaume."

Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille :

"Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume."

Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi ; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait :

"Voici le plus pauvre chevalier de France : il n'a plus rien."

Puis aussitôt après, très grave et s'adressant aux secrétaires :

"Ecrivez" dit-elle :
"Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ."

Et bientôt après :

"Jésus rend le royaume à Charles."

Pour approfondir :



Le livre de Louis-Hubert et Marie-Christine Remy :
http://www.a-c-r-f.com/html/2012_ACRF_La-vraie-mission-de-ste-Jehanne-dArc.html

mardi 20 juin 2017

Les migrants, l'Islam et le Machiah

Aucun rapport entre l'invasion migratoire, l'Islam et la venue du Machiah ?
Vraiment ?
Faites-vous votre propre idée.



Que disent les prophéties sur la montée de l’islam à la fin des temps ?

De très nombreuses prophéties ont été dites à ce sujet, mais nous allons aujourd’hui voir un texte du Zohar qui décrit avec une étonnante précision ce que nous vivons aujourd’hui.Le Zohar, dans Séfer Chémot, parachat Vaéra, dit qu’à la fin des temps, les descendants d’Yichmaël (c’est-à-dire les Musulmans) provoqueront des guerres dans le monde entier, et ils metteront sur eux le monde occidental. La dernière de ces guerres sera sur Yéroushalayim, mais Erets Hakodesh (la Terre Sainte) ne pourra jamais être donnée au monde occidental, car celui-ci, contrairement aux Musulmans, n’a pas le mérite de la brith mila (il descend, en effet, de Essav, qui n’a pas accompli cette mitsva).Il y a quelques années, ce conflit entre les Musulmans et le monde occidental n’existait pas: l’Occident dominait, et les Musulmans restaient discrets. Mais de nos jours, où nous sommes proches de la venue du Machiah, les Musulmans se sont « réveillés » et sont entrés en conflit avec le monde occidental au sujet de Yéroushalayim, comme l’avait déjà dit la Torah à propos de l’époque pré-messianique.Ce combat existera jusqu’à ce qu’Hachem nous en délivre, en envoyant le Machia’h et la délivrance totale, בבייא.



La fin de l'Europe chrétienne :




Après avoir été confronté à Babylone, la Perse, la Grèce puis Rome (pire que tous les autres) le peuple juif devra enfin faire face à l'Islam, et le Machiah "poussera" sur Ismaël (l'Islam)...






lundi 19 juin 2017

La République est une religion



La République/laïcité est une religion.
Une contre-religion et plus exactement, un contre-catholicisme.
Vous désirez des preuves ?
En voici quelques-unes :


- Prière à Marianne de Jean Louis Debré :




- Vincent Peillon, "la laïcité est une religion" :



- Baptême républicain pour la fille d'Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti :
Âgée de six mois, Jeanne, la fille d'Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg, a été baptisée lors d'une cérémonie républicaine à la mairie de Varzy dans la Nièvre (58), le 9 avril dernier, comme l'a révélé le magazine Paris Match, jeudi 28 avril. 
Hautement symbolique, le baptême républicain n'a aucune valeur juridique mais montre l'attachement du couple aux valeurs de la République. Sur une photographie publiée par Paris Match, on peut voir la petite Jeanne entourée de ses parents et de ses proches. Tandis que l'ancien ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, brandit fièrement le livret de parrainage civil de sa fille.  

Le baptême civil ou baptême républicain, ou encore parrainage civil, est institué par la loi du 20 prairial, an II (8 juin 1794) relative aux actes d'état civil, réservés aux municipalités. Peuvent être baptisés civilement tous les mineurs de moins de 13 ans, mais les parrains et marraines doivent, eux, être majeurs. Fouché l'avait institué : « À Nevers, ce nouveau pape est le premier à introduire dans le pays le baptême civil pour sa fille qu'il appelle Nièvre du nom du département. »

Lien 



Une "religion" bien évidemment totalement compatible avec les lois noachides.


dimanche 18 juin 2017

La franc-maçonnerie, inspiratrice de la République

Siège du Grand Orient de France, 16 rue Cadet à Paris (9e).
Discours de François Hollande devant le Grand Orient de France le 27 février 2017 pour les 300 ans de la franc-maçonnerie :


C'est pénible à l'extrême et cela ressemble à un éloge sans fin, néanmoins, on peut y déceler quelques éléments de vérité.
Aux alentours de 2:00, l'ex-président reconnaît explicitement que les loges sont un incubateur à lois républicaines :

"vous faites en sorte que les réflexions que vous avez portées ces derniers mois puissent se retrouver dans la délibération publique de manière à inspirer des textes qui demain, seront les lois de notre pays."

François Hollande avoue sans peine que la FM :. a été "à l'avant-garde" du "combat républicain pour la laïcité", sous entendu de la lutte contre le catholicisme.
Pour "établir une école débarrassée des influences extérieures" (donc, de la religion catholique une nouvelle fois).

On notera que les "conspirateurs" (!?) sont ceux qui estiment que la FM:. est un danger, comprenne qui pourra...

Aux environs de 13:00 :
"en voulant attaquer la franc-maçonnerie c'était la république qui était directement visée"
On ne saurait mieux décrire la fusion de ces deux entités.

20:40 : défense de la dignité humaine... donc de l'euthanasie "nous avons fait progresser... pas forcément jusqu'au point où vous l'auriez souhaité...(...) mais la législation progressera."
Puis le "transhumanisme, l'homme augmenté" pour lesquels"le regard de la FM:. est une boussole et une lumière...".
On peut légitimement s'attendre au pire sur ce sujet, comme sur bien d'autres il est vrai.




18 juin 1429, bataille de Patay




La bataille de Patay du 18 juin 1429 s'inscrit dans la campagne de libération de la France du joug anglais initiée par Sainte-Jeanne-d'Arc.
Après avoir levé le siège d'Orléans et remporté les batailles de Jargeau, Meung-sur-Loire et Beaugency, Jeanne et les troupes françaises vont affronter les Anglais à Patay pour ce qui constituera un coup décisif porté aux "godons".

Cette petite vidéo va à l'essentiel :







samedi 17 juin 2017

17 juin 1689, message du Sacré-Cœur à Sainte-Marguerite-Marie




Le 17 juin 1689 à Paray-le-Monial, apparition de Jésus-Christ à Sainte-Marguerite-Marie Alacoque à laquelle est adressé le message suivant :
"Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (il s’agissait alors de Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et par son entremise de celui des grands de la terre. 
Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant  de tous les ennemis de la sainte Eglise."

Malheureusement, aucune de ces demandes ne sera réalisée, que ce soit par Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI, et 100 ans jour pour jour plus tard, le 17 juin 1789 à Versailles, le Tiers-état se proclame 
assemblée constituante, c'est la fin de la monarchie de droit divin et le début de la république...


Adieux de Louis XVI à sa famille au Temple, Charles Benazech, 1793.

Louis XVI, emprisonné au Temple, se rendra compte de la terrible erreur de ne pas avoir appliqué le message reçu un siècle plus tôt par Sainte-Marguerite-Marie, mais il est trop tard :
«Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui dessèchent mon cœur et la profondeur de l’abîme dans lequel je suis tombé. Des maux sans nombre m’environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui recouvrent la surface de tout le Royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la Religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m’avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que dans les jours de ma puissance, je n’ai point réprimé la licence des mœurs et l'irréligion qui en est la principale cause... parce que j’ai fourni moi-même des armes à l’hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l’audace de tout oser.
 Je n'aurais point, ô mon Dieu ! la témérité de vouloir me justifier devant vous. Mais vous savez que mon cœur a toujours été soumis à la foi et aux règles des mœurs. Mes fautes sont le fruit de ma faiblesse, et semblent dignes de votre grande miséricorde. Vous avez pardonné au roi David, qui avait été cause que vos ennemis avaient blasphémés contre vous ; au roi Manassée qui avait entraîné ses peuples dans l'idolâtrie. Désarmés par leur pénitence, vous les avez rétablis l'un et l'autre sur le trône de Juda. Vous les avez fait régner avec paix et avec gloire. Seriez-vous inexorable aujourd'hui pour un fils de Saint-Louis, qui prend ces rois pénitents pour ses modèles, et qui à leur exemple, désire de réparer ses fautes et de devenir un roi selon votre cœur ? O Jésus-Christ ! divin réparateur de toutes nos iniquités, c'est dans votre Cœur adorable que je dépose en ce moment les affections de mon âme affligée. J'appelle à mon secours le tendre Cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l'assistance de Saint-Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux. Ouvrez-vous, Cœur adorable, et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez le Vœu satisfactoire que la confiance m'inspire, et que je vous offre comme l'expression naïve des sentiments de mon cœur.

VOEU.
 Si par un effet de la bonté infinie de Dieu je recouvre ma liberté et ma puissance royale, je promets solennellement :


1.   De révoquer le plus tôt que faire se pourra, toutes les lois qui me seront indiquées (soit par le Pape, soit par un Concile, soit par quatre Évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon Royaume) comme contraires à la pureté, à l'intégrité de la Foi, à la discipline, et à la juridiction spirituelle de la Sainte Eglise Catholique, Apostolique et Romaine notamment la Constitution civile du Clergé.

2.    De rétablir sans délai tous les Pasteurs légitimes et tous les Bénéficiers institués par l'Eglise, dans les bénéfices dont ils ont été injustement dépouillés par les décrets d'une puissance incompétente, sauf à prendre les moyens canoniques pour supprimer les titres des bénéfices qui sont moins nécessaires, et pour en appliquer les biens et revenus aux besoins de l'Etat.

 3.  De prendre, dans l'intervalle d'une année, tant auprès du Pape qu'auprès des Évêques de mon Royaume, toutes les mesures nécessaires pour établir, en observant les formes canoniques, une fête solennelle en l'honneur du divin Cœur de Jésus, laquelle fête sera célébrée à perpétuité dans toute la France, le premier vendredi après l'octave du Saint-Sacrement, et toujours suivie d'une procession générale, en réparation des outrages et des profanations commises dans nos saints Temples, pendant ce temps de troubles, par les schismatiques, les hérétiques et les mauvais chrétiens.

4.     D’aller moi-même en personne, sous trois mois à compter du jour de ma délivrance, dans l’église de Notre-Dame de Paris, ou dans toute autre église principale du lieu où je me trouverai, et de prononcer, un jour de dimanche ou de fête, au pied du Maître-Autel, après l’Offertoire de la Messe, et entre les mains du Célébrant, un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré Cœur de Jésus, avec promesse de donner à tous mes sujets l’exemple du culte et de la dévotion qui sont dus à ce Cœur adorable.  

5.      D’ériger et de décorer à mes frais, dans l’église que je choisirai pour cela, dans le cours d’une année à compter du jour de ma délivrance, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré Cœur de Jésus, et qui servira de monument éternel de ma reconnaissance et de ma confiance sans bornes dans les mérites infinis, et dans les trésors inépuisables de grâces qui sont renfermés dans ce Cœur sacré.

6.       De renouveler tous les ans, au lieu où je me trouverai, le jour qu’on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l’acte de consécration exprimé dans l’article 4, et d’assister à la procession générale qui suivra la Messe de ce jour.


Je ne puis, aujourd’hui, prononcer qu’en secret cet engagement; mais je le signerais de mon sang, s’il le fallait, et le plus beau jour de ma vie sera celui où je pourrai le publier à haute voix dans le Temple.O Cœur adorable de mon Sauveur, que j’oublie ma main droite et que je m’oublie moi-même si jamais j’oublie vos bienfaits et mes promesses, si je cesse de vous aimer, et de mettre en vous ma confiance et ma consolation. »

Lien vers le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France pour visualiser le document "Vœu du roi-martyr Louis XVI".

vendredi 16 juin 2017

En marche vers la dictature sanitaire ?

Agnès Buzyn, une ministre qui vous veut du bien.

Peu importe le domaine concerné, les libertés continuent d'être agressées avec toujours les mêmes alibis pervers de lutter pour le "bien".
Madame Buzyn nous parle des "10 enfants morts" de la rougeole depuis 2008, ce qui représente donc 1 mort par an... mais pourquoi n'évoque-t-elle pas les multiples conséquences désastreuses qu'ont engendrées les vaccinations ?
Dernier exemple en date aujourd'hui à Caen : {lien}.
Il est vrai qu'en cas de graves séquelles pour les vacciné(e)s, il restera toujours l'option "euthanasie" de laquelle notre ministre de la Santé est une fervente partisane.
Elle mentionnait ce penchant devant le... Grand Orient de France le 3 octobre 2015 {lien}.

Petit rappel sur la personnalité de Madame Buzyn, ses accointances avec les laboratoires pharmaceutiques notamment : {lien


La ministre de la santé envisage de rendre onze vaccins obligatoires

La ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn affirme dans un entretien au Parisien, vendredi 16 juin, qu’elle envisage d’élargir l’obligation vaccinale pour les enfants.Seuls trois vaccins sont pour l’heure obligatoires : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Cette médecin de profession souhaite porter ce nombre à onze, alors que certaines maladies infantiles connaissent une recrudescence. « Je déteste la coercition (…) mais là, il y a urgence », estime-t-elle.





Sur les dangers de la vaccination :



jeudi 15 juin 2017

Chronique de la bêtise ambiante (3)


Les vaches marrons produisent du lait chocolaté, la frite est un légume et autres joyeusetés.
Bientôt en France.

Selon un sondage récent, les Américains manqueraient d'éducation en matière d'agriculture. Et d'autres études soulignent également leur ignorance alimentaire.
 Mais d'où vient le lait chocolaté? Du pis d'une vache qu'on trait, naturellement. Après, il suffit de rajouter du chocolat en poudre. Logique, non? Ça parait simple et naturel. Et pourtant, ce n'est pas ce que pensent 7% des Américains. Selon un sondage en ligne du National Dairy Council dont le Washington Post rapporte les résultats, ils sont 16,4 millions à estimer que le lait chocolat provient... directement d'une vache marron. 

15 juin 1215, la Magna Carta

Jean sans Terre signe la Grande Charte sous l’œil des barons anglais.
Evénement majeur du Moyen-Age qui aura d'immenses conséquences, l'établissement de la Grande Charte (ou Magna Carta) le 15 juin 1215.
Celle-ci fait suite à la défaite de Jean sans Terre, roi d'Angleterre, à Bouvines (le 27 juillet 1214) contre Philippe-Auguste (et malgré l'appui d'Otton IV) ainsi qu'à La Roche aux Moines le 2 juillet 1214 face au fils de Philippe-Auguste, le futur Louis VIII.



Les barons anglais outrés d'avoir perdu de grandes sources de revenus avec les territoires reconquis par le roi de France aux dépens de l'Angleterre veulent limiter le pouvoir royal et même placer celui-ci sous tutelle.
L'oligarchie impose sa loi à la monarchie, les fondations de la "démocratie moderne" sont posées...



La Grande Charte en français.

mercredi 14 juin 2017

En marche vers la dictature numérique ?


Réunis mardi à Paris, la Première ministre britannique Theresa May et Emmanuel Macron ont annoncé "un plan d'action" conjoint et "très concret" pour renforcer la lutte antiterroriste. Le sujet est plus que jamais d'actualité après les récents attentats qui ont frappé Manchester fin mai et Londres début juin. Les deux dirigeants ont expliqué travailler sur ce projet commun "depuis plusieurs jours", avec pour ambition de "renforcer les obligations des opérateurs en ligne pour supprimer les contenus qui promeuvent la haine".

Ce qu'il y a de pratique avec les attentats, c'est que ça n'est jamais inutile pour broyer toujours plus les libertés (qui se réduisent de plus en plus telle la peau de chagrin de Balzac).
La rencontre Theresa May/Emmanuel Macron d'hier aura servi à accorder les violons anglais et français en ce qui concerne la réduction de la marge de manœuvre sur internet pour nous autres, utilisateurs potentiellement terroristes et propagateurs de "haine".
Qu'est-ce que la "haine" ?
Comment définir les contours d'un concept aussi vague ?
Pourquoi s'en prendre uniquement à internet, le seul endroit où une information réellement indépendante est encore disponible ?
Les terroristes sont-ils tous des geeks ?
Peu importe, ne posons pas trop de questions, cela voudrait certainement dire que nous avons quelque chose à nous reprocher.

Il est intéressant de voir que les attentats de Manchester (23 mai) et de Londres (3 juin) auront simplement permis de passer la vitesse supérieure concernant une surveillance accrue d'internet Outre-Manche.
Le projet était déjà dans les cartons et prêt à être déballé comme nous le confirme l'article suivant du 22 mai dernier :



Grande-Bretagne : Theresa May veut créer un nouvel Internet contrôlé et réglementé par le gouvernement


Il y a quelques jours, l’actuelle Première ministre de Grande-Bretagne a fait part de la volonté de son parti politique d’assainir Internet. Theresa May promettait de sanctionner les réseaux sociaux qui seront incapables de contrôler les posts de leurs utilisateurs. Elle militait pour interdire la diffusion de contenus inadaptés, voire dangereux, pour les mineurs ou de contenus incitant à la haine (raciale, religieuse...), à la pornographie, à la violence ou à toutes formes de discrimination sur Internet.

Theresa May est revenue à la charge avec un nouveau projet visant à autoriser son gouvernement à prendre le contrôle d’Internet en Grande-Bretagne en choisissant le contenu qui peut être publié ou pas. Actuellement, une grande partie d’Internet est gérée par des entreprises privées comme Google et Facebook, mais le gouvernement britannique souhaite remédier à cette situation. Il a l’intention de prendre le contrôle total d’Internet et de filtrer les informations auxquelles sa population a accès : publication, partage, post ou autre. 
« Certaines personnes pensent que le gouvernement n’est pas censé intervenir dans le contrôle des technologies et d’Internet. Nous ne sommes pas d’accord », a-t-elle déclaré.
Elle a présenté un manifeste qui expose les différents changements que souhaiterait apporter son parti sur la gestion d’Internet. Selon elle, l’objectif officiel de cette initiative serait de permettre à la Grande-Bretagne de devenir « le leader mondial de la régulation des données personnelles et d’Internet », et « mieux combattre le terrorisme en limitant les moyens de communication en ligne des terroristes. »



Au travers de leur manifeste, les conservateurs britanniques souhaiteraient encourager les entreprises technologiques à équiper leurs services de messagerie chiffrés avec des backdoors qui permettraient d’espionner les conversations de n’importe qui, terroristes ou non. Ils voudraient que soient instaurées de nouvelles lois et des restrictions qui rendraient plus difficile que jamais l’accès à des sites qu’ils jugent sensibles ou simplement empêcher les moteurs de recherche de diriger leurs utilisateurs vers ces sites web. Ils voudraient obliger les entreprises technologiques d’Internet à ne pas conserver les données et l’historique de navigation des moins de 18 ans.

Le manifeste détaille le projet des conservateurs pour la réglementation de la nature des contenus qui pourront être affichés en ligne et comment les entreprises d’Internet devront être rémunérées. Il propose également qu’une taxe soit imposée aux entreprises d’Internet comme celle qui existe actuellement pour les entreprises de jeux d’argent. Cet argent devra servir à financer des programmes publicitaires pour informer les gens sur les dangers d’Internet, mais surtout pour « soutenir la sensibilisation et l’activité préventive contre les méfaits de l’Internet. »
« Nous allons mettre en place un système qui oblige l’industrie à ne pas diriger ses utilisateurs, même involontairement, vers des contenus incitant à la haine, la propagande, la pornographie ou d’autres sources de préjudice. »

Ces évènements interviennent après l’adoption de l’Investigatory Powers Act, la loi britannique sur les pouvoirs spéciaux d’investigation qui avait été initiée par la même Theresa May, alors ministre de l’Intérieur à ce moment. Cette loi donne une base légale aux services compétents du gouvernement britannique pour procéder à l'espionnage et au piratage des ordinateurs ou des téléphones portables, forcer un site Internet à sauvegarder et divulguer l’historique de navigation de ses utilisateurs ou bloquer le chiffrement des messages envoyés par des applications comme WhatsApp pour accéder à leurs contenus.

Un petit questionnaire pour conclure, attention, il n'y a qu'une seule bonne réponse.

Pour lutter efficacement contre le terrorisme il faut :
a) restreindre les libertés sur internet.
b) stopper l'immigration incontrôlée.
c) assécher les sources du financement des terroristes (trafics de migrants, d'armes, de drogue...).
d) arrêter de soutenir le renversement de gouvernements d'Etats (Libye, Syrie, Irak...) qui basculeront dans une instabilité faisant le jeu des djihadistes.


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