dimanche 28 octobre 2018

"Conversations avec Monsieur Poutine" d'Oliver Stone


Un documentaire non dénué d'intérêt réalisé par Oliver Stone.
On aurait aimé que quelques sujets soient abordés plus en profondeur (la religion notamment) mais ce que dit (et ne dit pas) Vladimir Poutine permet tout de même de cerner un peu mieux le personnage.
Intéressant notamment la façon dont ce dernier voit Donald Trump et son prédécesseur Barack Obama et la manière qu'il a de décrire le poids de "l'état profond" (il n'emploie pas cette expression mais l'idée est là) sur les présidents américains.
Ce même état profond que certains fauteurs de guerre (Serbie, Libye...) louent :


Pour revenir à ce "Conversations avec Monsieur Poutine", on notera quelques contradictions chez le président russe, notamment lorsqu'il évoque les musulmans de Russie qui n'auraient qu'une seule patrie (russe donc) pour ensuite évoquer les milliers de musulmans russes qui se battent pourtant sous la bannière... de l'Etat Islamique en Syrie...
Quoiqu'il en soit, ces entretiens font ressortir un Poutine pragmatique, intelligent, habile, très attaché à l'ONU et à un ordre international respectant le "multilatéralisme".
Enfin, Vladimir Poutine ne semble pas très lié à la religion chrétienne orthodoxe sinon pour s'en servir de "ciment" afin de structurer une société russe qu'avait laissé sans repères des décennies de communisme.

Partie 1 :



Partie 2 :



Partie 3 :



Partie 4 :


dimanche 14 octobre 2018

Paul VI canonisé

Montini "Paul VI" lors de son discours à l'ONU le 4 octobre 1965

Que Paul VI soit un membre éminent de l'église conciliaire cela ne fait aucun doute, il est constitué du même bois pourri que Bergoglio, Ratzinger, Roncalli et toute la secte qui occupe et éclipse l'Eglise depuis maintenant plus de 50 longues années.
C'est un "saint" de Vatican II (comme Jean XXIII et Jean-Paul II), certainement pas de l'Eglise Catholique.
Devenir un "saint" de l'église conciliaire est finalement assez simple, la recette à suivre est grossièrement celle-ci :

- se présenter comme catholique
- passer son temps à se lamenter sur les "erreurs" commises par le catholicisme depuis 2000 ans et faire part de son souci de les réparer en demandant pardon et s'humiliant continuellement
- relativiser les dogmes catholiques, les ridiculiser, se protestantiser (cf. se judaïser) au maximum
- se plier devant toutes les autres religions, sectes, hérésies, en se mettant dans une position d'infériorité systématiquement, surtout par rapport au judaïsme (les "frères aînés")
- promouvoir le mondialisme sous toutes formes.



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Paul VI, né Giovanni Battista Montini en 1897, a été pape de 1963 à 1978, achevant le concile Vatican II lancé par son prédécesseur Jean XXIII, considéré comme une adaptation majeure de l'Église au monde moderne. Celui qui fut béatifié en octobre 2014 est aussi celui qui dit « non » en 1968 à la pilule contraceptive, suscitant des réactions très négatives y compris au sein de l'Église. Le pape François fait coïncider sa canonisation avec le synode consacré aux jeunes en cours au Vatican, honorant ainsi celui qui avait institué cette assemblée consultative des évêques. Il cite souvent les écrits de Paul VI et les deux hommes ont en commun une volonté de réforme de la Curie romaine.

Lien vers l'article complet du Point


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Quelques extraits du discours de Paul VI devant l'ONU maçonnique en 1965 durant lequel il plie le genou devant le monde et appelle à "instaurer une autorité mondiale" au sein de laquelle les "architectes" mondialistes travailleront à la "grande oeuvre" de la "paix".
Succulente logorrhée humaniste et maçonnisante qu'ont dû apprécier à leur juste valeur les successeurs de la Société des Nations.


De fait, Nous n'avons rien à demander, aucune question à soulever; tout au plus un désir à formuler, une permission à solliciter: celle de pouvoir vous servir dans ce qui est de Notre compétence, avec désintéressement, humilité et amour.

(...)

Vous existez et vous travaillez pour unir les nations, pour associer les Etats. Adoptons la formule: pour mettre ensemble les uns avec les autres. Vous êtes une Association. Vous êtes un pont entre les peuples. Vous êtes un réseau de rapports entre les Etats. Nous serions tenté de dire que votre caractéristique reflète en quelque sorte dans l'ordre temporel ce que notre Eglise Catholique veut être dans l'ordre spirituel: unique et universelle. On ne peut rien concevoir de plus élevé, sur le plan naturel, dans la construction idéologique de l'humanité. Votre vocation est de faire fraterniser, non pas quelques-uns des peuples, mais tous les peuples. Entreprise difficile? 


Sans nul doute. Mais telle est l'entreprise, telle est votre très noble entreprise. Qui ne voit la nécessité d'arriver ainsi progressivement à instaurer une autorité mondiale en mesure d'agir efficacement sur le plan juridique et politique?  

(...)

Et quand vous sortez de cette salle, le monde regarde vers vous comme vers les architectes, les constructeurs de la paix.  


La paix, vous le savez, ne se construit pas seulement au moyen de la politique et de l'équilibre des forces et des intérêts. Elle se construit avec l'esprit, les idées, les œuvres de la paix. Vous travaillez à cette grande œuvre. Mais vous n'êtes encore qu'au début de vos peines. Le monde arrivera-t-il jamais à changer la mentalité particulariste et belliqueuse qui a tissé jusqu'ici une si grande partie de son histoire? Il est difficile de le prévoir; mais il est facile d'affirmer qu'il faut se mettre résolument en route vers la nouvelle histoire, l'histoire pacifique, celle qui sera vraiment et pleinement humaine, celle-là même que Dieu a promise aux hommes de bonne volonté. 

Le discours complet : http://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1965/documents/hf_p-vi_spe_19651004_united-nations.html



mercredi 10 octobre 2018

Russie : le grand rabbin russe fustige la livraison des S-300 à la Syrie

Vladimir Poutine et Berel Lazar

Des nuages semblent s'amonceler dans le ciel (si bleu jusqu'ici) des relations entre le président russe Vladimir Poutine et le grand rabbin de Russie Berel Lazar.
Ce dernier était même de la délégation russe qui s'est rendue en Iran en avril dernier : 

Le grand-rabbin de Russie Berel Lazar s'est rendu à Téhéran au printemps dernier. Cette information, publiée initialement dans les médias israéliens, a été confirmée par une source diplomatique informée.
(...)
Début septembre, des médias israéliens ont rapporté que le grand-rabbin de Russie Berel Lazar faisait partie de la délégation de la Douma. En particulier, le site Ynet a écrit que «malgré les objections iraniennes, la Russie, qui cherche à améliorer les liens commerciaux et économiques avec Téhéran, a imposé la participation de Berel Lazar comme une condition de la visite». La visite de représentants de la communauté juive à Téhéran a été également confirmée par le milieu d'experts.

Mais cela, c'était avant la mort des 15 soldats russes et la livraison des missiles S-300 à la Syrie qui en a découlé.
Cette opposition du leader de la Fédération des communautés juives de Russie à Vladimir Poutine sera-t-elle sans conséquence ?
L'avenir nous le dira.

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Dans une démarche rare, Berel Lazar a qualifié la décision de fournir des systèmes avancés de défense antiaérienne au régime d'Assad "d'erreur", indiquant en avoir parlé à Poutine

Le grand rabbin de Russie a déclaré que la décision prise par Moscou d’approvisionner la Syrie en missiles antiaériens avancés est une « erreur », une réprimande rare de la part de cet homme de la politique de défense mise en oeuvre par son pays.

Berel Lazar, du mouvement hassidique ‘Habad, a tenu ces propos jeudi lors d’une conférence organisée par le groupe culturel du Limmud FSU à Sighet, en Roumanie.

La Russie a donné à la Syrie le système S-300 suite à l’abattage accidentel, le mois dernier, d’un avion espion russe par les forces syriennes, alors qu’elles répondaient à une frappe israélienne dans l’espace aérien syrien. La Russie a attribué la responsabilité de cet incident, au cours duquel 15 soldats russes sont morts, à Israël.

« Je pense que c’est une erreur qui ne fera qu’augmenter les problèmes dans la région », a dit Lazar, qui rencontre régulièrement le président russe Vladimir Poutine, au journaliste israélien Eli Mandelbaum sur le transfert de missiles.

Le groupe de Lazar, la Fédération des communautés juives de Russie, s’est souvent exprimé contre les expressions d’antisémitisme en Russie et certains aspects de la politique russe en ce qui concerne Israël, notamment du vote de Moscou, en 2017, en faveur d’une résolution de l’ONU qui ignorait la signification de Jérusalem pour les Juifs. Mais Lazar, qui dit s’opposer à l’implication excessive des leaders communautaires juifs dans la politique russe, a rarement critiqué publiquement la Russie concernant ses relations bilatérales avec Israël sur des sujets dénués de dimension religieuse.

Le rabbin, né en Italie et devenu citoyen russe en l’an 2000, a déclaré que lui et son organisation « parlent de la question des S-300 avec le président », se référant à Poutine. « Nous expliquons, ai-je envie de dire, le caractère sensible de ce problème pour nos frères en Israël, à Sion, et nous espérons que la Russie et Israël pourront continuer à coopérer pour stopper le terrorisme, pour stopper l’Iran et qu’Israël continuera à garder ses frontières et à neutraliser toutes les menaces avant qu’elles n’atteignent son seuil ».

Depuis des années,Israël et ses alliés font pression sur la Russie pour que cette dernière ne livre pas à la Syrie et à d’autres acteurs régionaux le système S-300, affirmant que cela limiterait la capacité israélienne à neutraliser les menaces terroristes et notamment le groupe du Hezbollah, basé au Liban.

Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cet événement organisé à Sighet, lieu de naissance d’Elie Wiesel, lauréat du prix Nobel de la paix et survivant de la Shoah décédé en 2016.

Au mois d’août, la police roumaine avait arrêté un homme de 37 ans soupçonné d’avoir écrit des slogans antisémites sur la maison d’enfance de Wiesel.

Source : TimesofIsrael

mardi 9 octobre 2018

Vers un siège franco-allemand au Conseil de sécurité de l'ONU et une assemblée commune entre la France et l'Allemagne ?


Les "élites" dirigeantes de la France semblent fatiguées par le pouvoir, à un point tel qu'elles songent à laisser l'Allemagne prendre la direction du pays.
Premièrement en créant une assemblée commune avec le voisin teuton mais aussi en partageant avec lui le siège au Conseil de sécurité de l'ONU.
Ce n'est ni plus ni moins que de la haute trahison (une de plus) envers les intérêts du peuple français mais c'est tout sauf surprenant et dans la lignée d'une Union Européenne qui n'est que le masque de la domination germanique sur le Vieux Continent et en premier lieu sur la France.
C'est évidemment tout sauf un "couple" sain et équilibré, chose qui ne saurait exister en matière de relations internationales dans lesquelles le balancier penche toujours du côté du plus fort, mais la soumission volontaire (et de moins en moins dissimulée) du vassal français au suzerain germanique.

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L'idée d'une «assemblée parlementaire commune» franco-allemande chemine

Par  Le Figaro.fr avec AFP   Mis à jour le 20/09/2018 à 23:54  Publié le 20/09/2018 à 23:46

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a choisi pour son premier déplacement à l'étranger l'Allemagne, où il a évoqué jeudi devant son homologue allemand Wolfgang Schäuble l'idée d'une "assemblée parlementaire commune" des deux pays.

"Je salue la grande idée que serait la création d'une assemblée parlementaire commune qui pourrait avoir pour rôle de suivre la mise en oeuvre des décisions des conseils des ministres conjoints", a déclaré M. Ferrand, selon le texte de son discours transmis par la présidence de l'Assemblée.

M. Ferrand et M. Schäuble s'étaient retrouvés à l'Hôtel de Ville de Lübeck pour des échanges à propos du nouveau Traité de l'Élysée souhaité par le Bundestag et l'Assemblée.

M. Schaüble et le prédécesseur de M. Ferrand, François de Rugy, avaient appelé en janvier à la conclusion d'un nouveau traité de coopération franco-allemande, à l'occasion du 55e anniversaire du "Traité de l'Elysée", conclu en 1963 entre Paris et Berlin.

Source : LeFigaro

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Vers un siège franco-allemand au Conseil de sécurité de l'ONU ?

7 oct. 2018, 18:54

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron.
Le projet évoqué il y a quelques mois par Angela Merkel de doter l'Union européenne d'une présence propre au sein du Conseil de sécurité de l'ONU suscite de nombreux commentaires. La France serait-elle prête à partager son siège avec l'Allemagne ?

Le projet semble faire son chemin. Trois mois après que la chancelière allemande Angela Merkel a suggéré l'idée que l'Union européenne devrait être présente au sein du Conseil de sécurité de l'ONU (où ne siègent que des Etats à titre individuel), des informations laissent entendre que des discussions auraient lieu actuellement pour que la France partage son fauteuil de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU avec l'Allemagne. Sur fond de Brexit, l'idée serait en quelques sorte d'«européaniser» le Conseil en s'appuyant sur le seul siège permanent dont dispose l'un des pays de l'UE : celui de la France.

Ainsi, s'exprimant le 6 octobre lors d'une conférence intitulée «L'Allemagne et les Nations unies» dans le cadre de la German American Conference qui a lieu chaque année à l'université de Harvard, Christoph Heusgen, l'ambassadeur d'Allemagne auprès des Nations unies, aurait annoncé la tenue de pourparlers entre lui et son homologue français François Delattre pour la mise en place d'un siège permanent franco-allemand au Conseil de sécurité de l'ONU.

Lien vers l'article complet de Russia Today

dimanche 7 octobre 2018

Michel Onfray dégomme Emmanuel "Zaza Napoli" Macron



Cet homme est bien le Président de la République française et non le propriétaire d'un bar gay du Marais parisien, il est important de le préciser :







Tout cela a inspiré Michel Onfray :



samedi 6 octobre 2018

Hervé Ryssen et Pierre Hillard à propos d'Eric Zemmour




Deux avis, un "racialiste" et l'autre catholique, sur le célèbre chroniqueur, on pourrait les juger opposés, pour moi, ils se complètent.
La France est née catholique, par le catholicisme, elle doit le redevenir mais aussi conserver son identité raciale.
Sans l'association de ces deux facteurs, la France n'est plus elle-même.

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Pierre Hillard répond à Eric Zemmour

Éric Zemmour est un homme de grande culture. Il tranche par rapport à de nombreux journalistes et choque souvent par ses propos en dénonçant, par exemple, l’invasion migratoire en France et en Europe.


Il est vrai que le test de la Drépanocytose fait uniquement aux nouveaux nés originaires d’Afrique du nord ou subsaharienne (comme le précisent les textes officiels) permet de savoir dans le cadre de l’Association française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant (AFDPHE) qu’environ 40 % des naissances en France viennent de ces contrées (9 % en Bretagne et presque 75 % en Île-de-France). Cependant, même si cet ouvrage dit des choses justes, Éric Zemmour insuffle dans ses propos un tour d’esprit ne correspondant pas aux caractéristiques propres de la civilisation française. Par certains aspects, nous pouvons constater que ces référents vont dans le sens du noachisme, religion exclusivement réservée aux non-juifs (les gentils) émanation de la synagogue dont les fondamentaux sont le rejet de l’Incarnation et du sacerdoce catholique... tout l’opposé du catholicisme trinitaire.

À cela, il ne faut pas oublier les répercussions politiques comme, par exemple, le baptême de Clovis instaurant le principe, sous l’égide de l’évêque Saint Rémi, que le roi de France est le « Lieutenant du Christ », caractéristique qui a perduré jusqu’au sacre de Louis XVI . Cet élément fondamental rappelant le rôle de médiateur du roi de France entre ses sujets et son suzerain, c’est-à-dire le Christ, fut solennellement réaffirmé par la Triple donation de Sainte Jeanne d’Arc, le 21 juin 1429 à Saint-Benoît-sur-Loire. Éric Zemmour se garde bien d’évoquer cet événement capital relaté dans le Breviarium Historiale envoyé en juillet 1429 au pape Martin V, document qui a servi par la suite, entre autres, à la béatification puis à la canonisation de Sainte Jeanne d’Arc. Comme il l’écrit dans son livre, il ne croit ni à la résurrection du Christ ni au dogme de l’Immaculée Conception ce qui est logique pour une personne de confession juive.

Cependant, cela n’empêche pas Éric Zemmour d’affirmer qu’un Français doit être marqué par le catholicisme via l’Église, sa pompe, le culte des images, un style, le tout en lien avec Rome et Athènes. Nous rappelons que pour être catholique, nous n’avons pas à faire le tri entre ce que l’on aime et ce que l’on n’aime pas dans cette religion. En effet, pour être catholique, il faut croire à la résurrection du Christ et au dogme de l’Immaculée Conception.

L’auteur en vient même à faire un chapitre sur Saint Louis appelé le « roi juif » dans le but de le confondre avec le sacre du roi David, méthode permettant de rappeler, certes, une source d’inspiration propre à la monarchie française mais, d’une manière habile, de faire passer à la trappe le principe de l’Incarnation à l’origine du parachèvement de l’Ancien Testament. Les fondamentaux de la royauté française exprimés lors du sacre à Reims n’ont de valeur qu’en raison de la proclamation de la divinité du Christ. Éric Zemmour de par ses référents religieux et philosophiques ne peut pas défendre ce type de civilisation qui a perduré 1300 ans de Clovis à Louis XVI.

À cela s’ajoute une distinction entre le public et le privé prôné par Éric Zemmour. Comme le rapporte le journaliste Emmanuel Berreta (Le Point, 8 avril 2010) dans un article intitulé Qui est vraiment Éric Zemmour ?, ce dernier n’hésite pas à affirmer : « C’est comme moi, je m’appelle Éric, Justin, Léon. Mais, à la synagogue, je m’appelle Moïse ». Un catholique ne peut pas adopter cette manière de raisonner. Il n’est pas étonnant de voir ce journaliste être fidèle aux principes de 1789 anti-catholiques dans leur essence avec la rupture du baptême de Clovis et à Napoléon 1er qui a enraciné ces principes. Par ailleurs, il égratigne les Rothschild et certains aspects du judaïsme sans aller plus en avant. Par exemple, il critique la Charia mais se garde bien de remettre en cause le Talmud et la Kabbale d’essence anti-catholique.

Parmi les grands hommes, il admire Clemenceau alors que ce dernier acquis aux intérêts anglais empêcha, en octobre 1918, l’armée alliée de Franchet d’Espèrey présente en Europe centrale de fondre sur Berlin vide de toute résistance ce qui aurait permis de casser l’Allemagne. L’Angleterre ne le voulait absolument pas et Clemenceau fut l’agent docile de cette politique concrétisée par le Traité de Versailles en 1919 dont la France paya la note en 1940.

Enfin, soulignons cette incongruité de mettre sur le même pied d’égalité le maréchal Pétain et le général de Gaulle. Pétain a voulu combattre les principes de 1789 remplacés par le triptyque « Travail, Famille, Patrie » en luttant contre la franc-maçonnerie (fermeture des loges, Cf. Bernard Faÿ). De Gaulle en 1944/45 a rétabli les principes de la maçonnerie et ceux de 1789. La tournure d’esprit d’Éric Zemmour est imprégnée de la Haskalah (« Les lumières juives »), liée à la sécularisation de la société en lien avec le noachisme, c’est-à-dire contraire aux fondamentaux de la civilisation française née du baptême de Clovis sous l’égide de l’évêque Saint Rémi, ce dernier rappelant que le non respect des principes de ce baptême conduirait à des punitions.

Monsieur Zemmour, votre livre sous des apparences agréables et avec, parfois, des propos justes, ne défend pas authentiquement la France et sa civilisation, méthode permettant de conduire des Français patriotes sous de mauvais cieux... le « catholicisme d’Israël » avec ses répercussions politiques et spirituelles comme l’a si bien expliqué le rabbin Elie Benamozegh dans son livre Israël et l’humanité.

Pierre Hillard

Source : E&R

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