mercredi 31 mai 2017

Jared Kushner, entre Washington et Moscou



Article très intéressant concernant le principal conseiller et gendre de Donald Trump que j'avais déjà évoqué par ailleurs.
On en apprend également un peu plus sur son père (emprisonné pour fausses déclarations fiscales, dons illégaux à des campagnes électorales et représailles contre un témoin...) ainsi que sur la personnalité de Jared Kushner.


Quand il était un étudiant en droit de 24 ans, son père a été envoyé en prison pour de fausses déclarations fiscales, des dons illégaux à des campagnes électorales et des représailles contre un témoin. Kushner a repris l’affaire immobilière familiale, acheté l’Observer, un journal new-yorkais immobilier et culturel, et acheté le 666 de la Cinquième avenue pour 1,8 milliard de dollars, l’une des transactions immobilières les plus chères de l’histoire de New York. Et pendant tout ce temps, il allait toutes les semaines voir son père dans une prison de l’Alabama.

Et quand Kushner a eu des dettes après l’achat de la Cinquième avenue, il a pris une décision très Trumpienne, en renégociant agressivement ses obligations jusqu’à sauver l’investissement.

« C’est très utile pour lui qu’il soit constamment sous-estimé », a dit au magazine New York Ken Kurson, ancien rédacteur de l’Observer et ami de Kushner. Jonathan Mechanic, avocat en droit immobilier, a dit au New York que pendant les négociations de sa dette, les Kushner ont traversé des moments turbulents, et non seulement ils ont survécu, mais ils ont prospéré. »

Kushner a aussi acquis la réputation de chercher la vengeance. Il aurait poussé l’équipe de l’Observer à publier des articles négatifs sur ses concurrents, même si aucun n’a jamais été publié. Il aurait aussi banni Chris Christie, gouverneur du New Jersey, l’un des premiers soutiens de Trump, de l’administration. Dix ans plus tôt, Christie était le procureur qui a envoyé le père de Kushner en prison.





mardi 30 mai 2017

Le Tikoun Olam ou la réparation du monde selon la kabbale



Focus sur un concept majeur du judaïsme trop souvent ignoré : le Tikoun Olam.
Selon cette idée, l'homme doit réparer le monde imparfait conçu par Dieu.
Tous les messianismes y puisent leur sève, il s'agit de construire le paradis terrestre, le communisme en est par exemple une émanation (c'est aussi le cas du mondialisme à l'oeuvre actuellement).
L'orgueil démesuré qui découle de la volonté de réparer le travail divin et donc de se hisser au niveau de Dieu et même de dépasser celui-ci (en réparant ses supposées erreurs) est d'une monstruosité sans nom (quelque soit l'habillage trompeur dont peut se revêtir cette conception).
Le rejet du pêché originel tel qu'il apparaît dans la tradition chrétienne aboutit à un basculement tragique de la responsabilité du mal dans le monde qui n'est plus du fait de la créature mais du Créateur.

On peut subodorer qu'un "monde réparé" ressemblerait à un univers entièrement soumis à la cause juive avec un catholicisme irrémédiablement détruit.
Mais c'est une simple supposition évidemment.
Quoiqu'il en soit, si le plan de réparation ressemble à cela, il est en bonne voie...

Le rabbin Chriqui à propos du Tikoun Olam.

Et l'inévitable Jacques Attali "la réparation du monde c'est nous, et personne d'autre" :



lundi 29 mai 2017

Philippe Aghion, la muse économique et financière de Macron

Philippe Aghion, conseiller économique d'Emmanuel Macron et adepte de la "destruction créatrice".

Philippe Aghion, est né le 17 août 1956 à Paris, il est le fils de Raymond Aghion, militant communiste et détenteur d'une galerie d'art (cherchez l'erreur...) et de Gaby Aghion née Gabrielle Hanoka, fondatrice de l'entreprise de mode française Chloë.
Passé par le MIT (Massachussets Institute  of Technology), Oxford, Harvard ou encore la London School of Economics, c'est un pur produit de l'idéologie mondialiste.

Membre du Conseil d'Analyse Economique il a fait partie de la Commission Attali réunie par Nicolas Sarkozy en 2008 et était déjà un des conseillers économiques de François Hollande.
Il est désormais selon challenges.fr l'inspirateur d'Emmanuel Macron sur la croissance et la fiscalité.

Partisan d'une moindre taxation du capital, du libéralisme le plus effréné et de la dérégulation financière il semble également être un adepte du modèle suédois
Rappelons tout de même que la Suède a conservé sa monnaie nationale, la couronne, et n'a donc pas adopté l'euro, (1 euro = 9,60 couronnes). 
La Suède peut de surcroît toujours s'appuyer sur un secteur industriel qui représente encore environ 25% de son PIB (en France, l'industrie ne pèse plus que 12% du Produit Intérieur Brut...).
Dans ces conditions, comment peut-on espérer transposer un modèle comme celui de la Suède à la France ?
Le mystère plane.

Notons enfin le concept très gnostico-kabbaliste de Philippe Aghion (que n'aurait pas renié H.G. Wells) de "destruction créatrice" :
https://www.lesechos.fr/06/10/2015/LesEchos/22038-036-ECH_la-belle-lecon-de-croissance-du-professeur-philippe-aghion.htm

Le programme des réjouissances laisse rêveur...

dimanche 28 mai 2017

La guerre des mondialismes

Macron et sa poignée de main à Trump, le "buzz" du moment...

Derrière l'emballement médiatique pour un épisode très anecdotique se cache un aspect que les journalistes de tous poils n'aborderont jamais.
Avec ce serrage de pinces très appuyé, Emmanuel Macron serait devenu un homme politique d'envergure internationale, incarnant la "virilité" de la diplomatie de l'Union Européenne et des forces de "progrès" contre l'abomination nationaliste et obscurantiste représentée par Donald Trump.
La machine médiatique ne recule décidément devant rien et surtout pas devant le grotesque ou l'absurde.

Le président français, explique "qu'il ne fera pas de petites concessions même symboliques", mais de quelle bataille s'agit-il ?

Biberonné et choyé par la couveuse French American Foundation (comme son prédécesseur François Hollande), adoubé par le Bilderberg, nous savons très bien quelle sorte de combat sera mené par Emmanuel Macron : une volonté d'une plus forte intégration européenne et un rapprochement avec l'Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis), là où Trump semble privilégier une vue plus américano-centrée.

Tout cela est révélateur des différents courants à l'oeuvre au sein du mondialisme.
De la même façon qu'il n'y a pas une pensée unique chez les membres d'un même parti politique (ou d'une même famille), le projet globalisant connaît aussi des rivalités internes.


La carte du monde selon 1984 de George Orwell.

La vision mondialiste à la sauce anglo-américaine qui fait un retour en force avec Trump (en plus du Brexit de l'année passée) et qui se rapprocherait assez de la vision d'un Poutine, en ce sens que le président américain, comme le président russe sont encore animés par la volonté d'avancer  leurs pions respectifs avant l'édification et la finalisation de la Tour de Babel là où les dirigeants européens (français en tête) sont prêts à tous les reniements pour parvenir au plus vite à un Etat Mondial.

Un exemple ? Les faux opposants à l'UE qui ne sont pas contre l'idéologie mondialiste, bien au contraire.
Podemos en Espagne ou Syriza en Grèce représentent une opposition factice au système qu'ils sont censés combattre.
En aucun cas ils ne défendent les nations et les particularités espagnoles ou grecques, ils ont simplement une vision qui se rapproche de celle des alter-mondialistes.
La vision alter-mondialiste (défendue par les nostalgiques du communisme, -NPA, LO ou Mélenchon en France- les écologistes et globalement par les perdants de la mondialisation) se veut plus "juste" que la vision mondialiste dominante à l'heure actuelle.
Pourtant, la finalité reste la même : libéralisme sociétal, destruction des identités, métissage généralisé, suppression des frontières et des nations, tout le programme appliqué par l'Union Européenne.
UE de laquelle Podemos ou Syriza ne souhaitent surtout pas sortir bien évidemment.


Tsipras, Mélenchon et Iglesias, l'opposition contrôlée partisane d'un "autre" mondialisme.

Pour revenir à Poutine et à  Trump, leur objectif n'est pas de détruire l'édifice babélien en construction, mais de faire en sorte que les forces qui les soutiennent tous les deux parviennent à rogner encore plus les parts de leurs partenaires/adversaires.
Les tenants de l'Union Européenne savent que la mise en place de l'Etat Mondial rêvé nécessite les efforts constants de chacun pour détruire toute espèce d'ambition nationale.
Macron, en ambassadeur du mondialisme global se pose donc en opposant à Trump sur le terrain de la voie à suivre pour parvenir à un même objectif.
Si le président américain ne souhaite plus voir les USA s'engager dans les partenariats transatlantique ou transpacifique, ce n'est pas en raison de son opposition à ces projets en tant que tels mais plutôt car il estime (lui et ses conseillers surtout, j'insiste sur ce point) que Barack Obama et son équipe ont 
 mal défendu les positions américaines et qu'il existe la potentialité d'avancer les pions états-uniens  beaucoup plus loin sur l'échiquier mondial.
Non pas dans le but de s'opposer au projet globaliste mais dans celui de donner à celui-ci une couleur qui serait plus au goût de l'Oncle Sam.
Les moyens diffèrent mais la fin reste la même.


Le partenariat transatlantique est pour l'heure mis de côté, temporairement ?

Les relations tendues qui semblent désormais exister entre l'UE et les USA sont de la même nature que celles qu'entretenaient Barack Obama (partisan, comme Angela Merkel ou Emmanuel Macron de l'Union transatlantique afin de parvenir le plus tôt possible à l'Etat Mondial) avec un Vladimir Poutine qui -à la manière de Trump avec les USA- veut tenter de donner à l'ours russe une portion d'influence et de puissance qui soit plus en rapport avec les ambitions et le potentiel de la Russie.

La conclusion étant que le mondialisme n'est pas un bloc monolithique, il y a plusieurs tendances, plusieurs voies qui peuvent aboutir à des affrontements souvent larvés, parfois violents (derniers exemples en date, la Syrie et l'Ukraine).
Mais que l'on ne se méprenne pas, toutes ces forces, malgré leur apparente hétérogénéité, débouchent sur le même projet babélien de dictature globale.








samedi 27 mai 2017

L'Ode à la joie, une oeuvre inspirée par la kabbale

Johann Christoph Friedrich Schiller

Le 7 mai dernier, soir de l'élection présidentielle française, le nouvellement élu Emmanuel Macron se présentait devant la pyramide du Louvre sur l'air de l'Ode à la joie.
Cette oeuvre musicale écrite par Ludwig Von Beethoven en 1823 est aussi l'hymne européen depuis 1971 (suite à une proposition de Richard Coudenhove-Kalergi plusieurs années auparavant).
Or, on oublie trop souvent qu'il s'agit à l'origine d'un poème de Schiller écrit en 1785 :


O Joie, belle étincelle divine, 
Fille de l'Elysée,
Nous entrons ivres d'enthousiasme,
Ô Déesse, dans ton sanctuaire.
Tes charmes réunissent 
Ce que la mode sépare ;
Tous les hommes deviennent frères 
Là où tes douces ailes reposent.

Chœur


Soyez unis êtres par million ! 

Qu'un seul baiser enlace l'univers ! 
Frères, au-dessus du pavillon des étoiles 
Doit résider un père bien-aimé !

Que celui qui a l'inestimable bonheur 

D'être l'ami d'un ami, 
Que celui qui a conquis une douce femme 
Unisse sa joie à la nôtre ! 
Et aussi celui qui n'a qu'une âme 
Sur la terre ; 
Et celui qui n'a jamais connu cela s'éloigne 
En pleurant de notre cercle !

Chœur


Que tout ce qui habite le globe 

Rende hommage à la sympathie !
Jusqu'aux étoiles ils aspirent,
Où l'inconnu trône.

Tous les êtres puisent la joie 

Aux seins de la nature ; 
Tous, bons et méchants, 
Suivent ses traces de rose. 
Elle nous donne les baisers 
Et la vigne, l'ami, fidèle jusqu'à la mort ; 
Le vermisseau lui-même connait la volupté 
Et le Chérubin est devant Dieu.

Chœur


Vous vous prosternez, millions d'êtres ?

Monde, pressens-tu ton créateur ?
Cherche-le au-dessus de la voûte des étoiles, 
C'est au-dessus des étoiles qu'il doit habiter.

La joie est le moteur puissant

Dans l'éternelle nature. 
La joie, la joie fait tourner les rouages 
Dans la grande horloge du monde.
Elle fait sortir les fleurs de leurs germes,
Briller le soleil au firmament,
Rouler dans l'espace les sphères 
Que l'astronome ne connaît pas.

Chœur


Joyeux comme le soleil qui vole

A travers les splendides plaines du ciel, 
Courrez, frères, votre carrière,
Heureux comme le héros qui court à la victoire.

Du miroir étincelant de la vérité 

La joie sourit à celui qui la cherche. 
Sur le sentier escarpé de la vertu
Elle soutient les pas du malheureux.
Sur les hauteurs rayonnantes de la foi
On voit flotter sa bannière,
A travers l'ouverture des sépulcres brisés 
Elle se tient dans le chœur des anges.

Chœur


Souffrez avec courage millions d'êtres !

Souffrez pour un monde meilleur ! 
Là haut, au-delà de la voûte étoilée
Un Dieu puissant vous récompensera.

On ne peut récompenser les Dieux,

Il est beau de leur ressembler. 
Que les pauvres et les affligés se mêlent,
Et se réjouissent avec les joyeux.
Que la haine et la colère soient oubliées,
Que notre ennemi mortel soit pardonné,
Que nulle larme ne fatigue ses yeux,
Que nul remords ne le ronge.

Chœur


Anéantissons le souvenir des offenses ! 

Que le monde entier soit réconcilié ! 
Frères, au-dessus du dôme des étoiles, 
Dieu juge comme nous jugeons.

La joie pétille dans les verres,

Dans les flots dorés de la vigne,
Les Cannibales puisent la douceur, 
Le désespoir y puise du courage. 
Frères, levez-vous de vos sièges
Quand le verre rempli circulera,
Laissez l'écume de la boisson enivrante jaillir vers le ciel : 
Offrez ce verre au bon génie.

Chœur


A celui que les astres célèbrent,

A celui que chante l'hymne du Séraphin ! 
Ce verre au bon génie
Au-dessus de la voûte des étoiles !

Courage et fermeté dans les souffrances ! 

Secours à l'innocent qui pleure,
Éternité de serments, 
Vérité envers l'ami et l'ennemi,
Virile fierté devant les trônes des rois,
Frère ce qu'il faut sacrifier nos biens et notre vie, —
Au devoir accompli sa couronne, 
Le malheur au mensonge !

Chœur


Fermez le cercle sacré, 

Jurez par ce vin doré :
Être fidèle à vos serments, 
Jurez-le par le souverain céleste.

Affranchissement des chaînes de la tyrannie, 

Générosité envers le méchant, 
Espoir sur le lit de mort, 
Grâce sur l'échafaud ! 
Que les morts vivent aussi ! 
Buvez, frères, et répétez à la fois
Que tous les péchés soient pardonnés,
Et que l'enfer ne soit plus !

Chœur


Une douce gaieté à la dernière heure !

Un doux sommeil dans le tombeau !
Frère, une sentence de paix
Sur les lèvres de Celui qui juge les morts !


L'arbre de vie de la Kabbale constitué notamment par 10 Séphiroth (sphères).

Tout dans ce poème fleure le mondialisme et son origine profonde, le kabbalisme et par ricochets le panthéisme, la gnose et la pensée maçonnique.
"Les étincelles divines" sont un principe typiquement kabbaliste (lors de la brisure des vases -la chevirat hakelim-, les étincelles divines se sont éparpillées en dehors de ceux-ci).
Même remarque concernant le "Chérubin"et le "Séraphin" ou encore "l'espace des sphères que l'astronome ne connaît pas", l'allusion aux sphères (Séphiroth) de l'arbre de la Kabbale est on ne peut plus explicite.
Les clins d’œil à l'idéologie maçonnique sont aussi nombreux, de la "voûte étoilée" à la "Déesse dont les charmes réunissent ce que la mode sépare" et qui fait "que tous les hommes deviennent frères" là où ses "douces ailes reposent".
Comment ne pas songer ici à Isis la déesse égyptienne, veuve d'Osiris ? 
Isis qui inspira tant les maçons et occultistes  et qui figure la Veuve dont les maçons se disent les fils.


Isis ailée protégeant Osiris momifié.

A noter que, deux ans plus tôt, en 1783, Schiller écrivait déjà "la cabale et l'amour".

On l'aura compris, le choix de l'Ode à la Joie en tant qu'hymne européen est dû à tout sauf au hasard. Il y avait la nécessité d'une oeuvre qui sonne très bien musicalement parlant mais qui surtout soit porteuse d'un type de message bien particulier, seulement compréhensible par certains initiés (dont faisait bien sûr partie Coudenhove-Kalergi).
Par conséquent, la décision prise par Macron et ses conseillers le 7 mai dernier pour fêter la victoire d'En Marche résonne tel un coup de semonce occulte adressé aux défenseurs de la France et de son identité et surtout comme une promesse de servilité destinée aux grands architectes du mondialisme.



{Article intéressant bien que très favorable à la franc-maçonnerie concernant la filiation entre l'oeuvre de Schiller et celle de Beethoven.}

vendredi 26 mai 2017

Zuckerberg et son cours magistral de politique mondialiste


Discours de Mark Zuckerberg à Harvard :


« C’est le grand combat de notre époque. Les forces de la liberté, de l’ouverture et des communautés globales, contre les forces de l’autoritarisme, de l’isolationnisme et du nationalisme. Les forces de la libre diffusion de la connaissance, du libre-échange et de l’immigration contre ceux qui s’y opposent. Ce n’est pas une bataille entre nations, c’est une bataille d’idées. Il y a dans tous les pays des personnes qui sont pour l’ouverture mondiale et d’autres qui y sont opposées. »



Le mondialisme c'est la liberté.
Ne le constatez-vous pas tous les jours avec l'Union Européenne ?

Par ailleurs, ce que Le Monde ne mentionne pas, c'est la prière en hébreu Mi Schebeirach que le fondateur de Facebook a récité devant son auditoire d'Harvard.
Cela faisait sans doute partie du cours...



Petit rappel concernant Zuckerberg et Facebook :







La mission de Facebook, "faire un monde plus ouvert et connecté"(difficile de ne pas faire le parallèle avec Soros et son "Open Society"). On remarquera l'étoile à 6 branches au centre du logo.

jeudi 25 mai 2017

Israël et les Rothschild

Grandes armes de la famille Rothschild avec notamment au centre le bouclier rouge qui a donné son nom à la famille (nommée Bauer à l'origine).

Les Rothschild, le nom évoquera bien des anecdotes, plus ou moins fondées, à chacun d'entre nous.
Cette famille, à l'instar des Rockefeller, des Warburg et de quelques autres est identifiée (à plus que juste titre) comme étant un pilier du mouvement mondialiste.
Nous nous attarderons aujourd'hui sur un seul aspect de la famille Rothschild, son lien avec l'état d'Israël.

Tout débute (de manière officielle) avec la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 dont on fêtera bientôt le siècle d'existence.
Cette déclaration, signée par Arthur Balfour (secrétaire d'Etat des affaires étrangères du Royaume-Uni) et destinée à Lord Lionel Rothschild (principal financier du mouvement sioniste) et qui devrait s'appeler "Déclaration Milner" selon Carroll Quigley (voir "L'Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine") est la première pierre portée à l'édifice sioniste.


Déclaration Balfour du 2 novembre 1917, reconnaissant l'existence d'un foyer juif en Palestine, alors territoire britannique.
Jacob Rothschild s'exprime au sujet de la déclaration Balfour destinée à son grand oncle :



Par la suite, Jimmy et Dorothy de Rothschild financeront la construction de la Knesset (le parlement de l'état d'Israël) et de la Cour Suprême d'Israël, visibles ci-dessous :


On remarquera la jolie décoration en haut à gauche.
Mais avant, tout cela il y avait Edmond de Rothschild, qui bien avant la déclaration Balfour ou la mise en place du projet sioniste par Herzl, avait déjà commencé (en 1882) à financer (ses dépenses sont estimées à environ 50 millions de dollars) le travail d'implantation de colonies juives en Palestine alors sous la domination de l'Empire ottoman, lire à ce sujet, Edmond de Rothschild, l'homme qui racheta la terre sainte d'Elizabeth Antébi :



Il est stupéfiant de voir cette famille richissime se lancer, génération après génération dans la mise en place d'un nouvel état.
Rappelons que les oppositions, y compris -voire même surtout- au sein du monde juif à ce retour sur la "terre promise" étaient particulièrement virulentes.
Les rabbins orthodoxes estimant que seul Yahvé était habilité à permettre ce retour à Jérusalem.

Peut-on déceler dans cette volonté des Rothschild une manière de tenter de se hisser, par le pouvoir de l'argent, à la hauteur de Dieu lui-même ?
Pour cette famille droguée au pouvoir et à la transgression sous toutes ses formes (si Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick décrit une élite pétrie de perversions et qu'il a choisi comme lieu de tournage  Mentmore Towers le manoir de la famille au bouclier rouge, ce n'est certainement pas un hasard quand on sait à quel point le célèbre réalisateur s'attachait au moindre détail de ses productions), existe-t-il une manière plus subtile et radicale de transgresser les interdits qu'en contrecarrant les plans divins ?

Les liens entre les Rothschild et le mouvement sabbato-frankiste qui lui-même plongeait ses racines dans la kabbale lourianique dont la doctrine était celle de "la rédemption par le pêché" ne laissent guère de doute sur cette volonté farouche de renverser l'ordre établi afin d'en instaurer un nouveau, chose que permet de réaliser Israël placé tel un bâton de dynamite au milieu du monde arabe et par ricochet sur le monde dans sa globalité avec les répercussions qui en découlent pour aboutir, qui sait, à la réalisation du "Grand Israël" (voir l'article à ce sujet ici).





mardi 23 mai 2017

Le nouveau gouvernement, suite et fin

Dans le premier volet de présentation du nouveau gouvernement je n'avais pas eu l'occasion d'aborder chaque ministère, voilà qui est désormais chose faite.
(Pour plus de précisions, n'hésitez pas à cliquer sur les liens).

La nouvelle ministre des transports Elisabeth Borne, proche de Ségolène Royal, passée par les cabinets de Lionel Jospin et Jack Lang, avant de bifurquer vers la SNCF et la RATP, représente tout ce que voulait Macron, du sang neuf en politique.
Enfin presque.

Comme Jacques Mézard, la ministre des Outre-mer Annick Girardin vient du Parti Radical de Gauche (fief maçonnique).
Ancienne adjointe de Laurent Fabius aux affaires étrangères, elle aurait, selon Stéphane Artano, une petite tendance au népotisme :

"Depuis qu'elle est devenue "ministre", une grande première pour Saint-Pierre-et-Miquelon, son statut de star locale là-bas ne fait pas que des heureux. "Il n'y en a que pour elle", grogne ­Stéphane Artano, le président du conseil territorial, l'accusant d'opportunisme et d'abuser de sa fonction ministérielle pour gérer en direct certains dossiers cruciaux pour l'archipel. Artano accuse même Annick Girardin d'avoir fait "caser" sa fille à la télévision locale."


Rudolf Steiner, fondateur de l'anthroposophie ainsi que de la revue "Lucifer" en 1902.

L'anthroposophe Françoise Nyssen, ministre de la culture...

Le cancre et ministre de l'économie Bruno Le Maire :





Laura Flessel, ministre des sports, dopée à l'insu de son plein gré et marraine des prochains Gay Games Paris 2018 (existe-t-il des Hétéros Games ?).






Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche devrait quant à elle embaucher en tant que directeur de cabinet l'actuel directeur scientifique de Total.


Enfin, Marielle de Sarnez, ministre des affaires européennes, députée européenne depuis 1999 et dont le mentor est... François Bayou, ce qui en dit long sur sa personnalité... Est notamment connue pour avoir défendu ardemment le CETA (traité de libre échange entre le Canada et l'Union Européenne).





Rendez-vous en juin après les élections législatives suite au premier remaniement électoral ...

lundi 22 mai 2017

Bientôt une nouvelle loi "contre l'antisémitisme" ?

"L'Euramérisraël" serait plus juste.

"La loi sur la lutte contre l’antisémitisme européen de 2017 adoptée mercredi exige que le Département d’Etat fasse rapport au Congrès sur les problèmes sécuritaires que connaissent les communautés juives européennes et les forces de police où ils vivent et sur les efforts mis en place en Europe pour éduquer contre l’antisémitisme.

Le projet de loi, qui doit encore être approuvé par le Sénat et ensuite signé par le président, encourage également les pays européens à adopter une définition unique de l’antisémitisme.

(...) L’adoption en Europe d’une définition unique de l’antisémitisme constituerait une base importante pour les responsables des forces de l’ordre, ce qui leur permettrait de mieux appliquer les lois et d’élaborer des stratégies pour améliorer la sécurité de la communauté juive."



Les Etats-Unis qui "encouragent" l'Union Européenne à aller dans une certaine direction ou dans un langage moins diplomatique, le suzerain qui vient dicter ses impératifs à son vassal...
Naïvement, on est en droit de se demander si la souveraineté européenne existe encore en lisant cela (lorsque l'on se remémore les origines du projet européen, on sait très bien que de souveraineté et d'indépendance vis à vis des USA, il n'a jamais été question).
Evidemment, il ne s'agit nullement d'excuser les propos ou les comportements antisémites, mais  simplement de défendre la liberté d'expression, déjà sérieusement atrophiée concernant la "question juive".




Il est donc légitime de s'attendre à voir poindre une nouvelle loi encadrant de manière extrêmement stricte la définition de l'antisémitisme dans les mois qui viennent.
Gageons que celle-ci englobera également les propos critiques concernant le sionisme et Israël ou encore le simple fait de rappeler certains événements historiques ou religieux.
Le résultat en sera une annihilation de tout débat concernant l'importance de l'influence d'officines telles que le CRIF sur les institutions (bon, ça c'est déjà le cas...), de toute opposition à la politique colonisatrice d'Israël ou encore de la critique constructive du judaïsme.




dimanche 21 mai 2017

Satanisme des élites et rituels de mort



Là-Bas de Joris-Karl Huysmans ou Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, deux exemples de traitement du sujet du satanisme par le biais de la littérature ou du cinéma.

Certains n'y verront que du folklore ou un propos racoleur susceptible d'attirer à peu de frais le plus grand nombre.
Pourtant, si on prend la peine de ne pas rester les yeux bien fermés, différents témoignages et documents vidéos rendent compte d'une réalité très souvent occultée, voire niée.
La plus belle des ruses du diable étant de "vous faire croire qu'il n'existe pas".

L'historien Jean-Christian Petitfils a également traité le sujet avec son ouvrage "L'affaire des poisons", sordide descente au milieu de la sorcellerie, des messes noires et des sacrifices d'enfants sous le règne de Louis XIV.

Écoutons tout d'abord le père Georges Morand (ancien exorciste du diocèse de Paris) :




Témoignage d'un ancien membre de la finance internationale qui a beaucoup circulé récemment :






Emission présentée par Elise Lucet concernant les réseaux pédocriminels (et satanistes, d'après les témoignages des enfants, c'est évident)  :





On pourrait aussi évoquer la secte satanique "the Hand of Death" dont se réclamait le célèbre tueur en série américain Henry Lee Lucas.
Ce dernier, malgré un QI largement au-dessous de la moyenne, aurait mis à mort plusieurs centaines de personnes, environ 400, et encore s'agit-il de "l'estimation basse"...
Malgré cet impressionnant et macabre palmarès, il échappa à la peine capitale et fut gracié en 1998 par... George W. Bush alors gouverneur du Texas.

Les lecteurs de Cathy O'Brien (qui décrivait dans "l'Amérique en pleine transe-formation" le caractère abject de différents protagonistes plus ou moins célèbres de la politique américaine) ne seront sans doute pas surpris.
Je pourrais aussi mentionner les clubs très élitistes tels que le Bohemian Club(1) ou le Skull and Bones(2) dans lesquels se déroulent des cérémonies d'une nature dirons-nous, assez peu conventionnelle, pour rester le plus neutre possible... 
Le sujet est terriblement vaste et j'aurai sans doute l'occasion d'y revenir ultérieurement.


(1) Le Bohemian Club est un rassemblement de personnalités (politiques, médiatiques...) qui se déroule chaque année lors des deux dernières semaines de juillet  à Monte Rio en Californie, dans la propriété privée de 11 km² du Bohemian Grove.
Parmi les membres, anciens ou actuels, on retrouve notamment Ambrose Bierce (auteur du "dictionnaire du Diable"), George H. W. Bush, Henry Kissinger, Ronald Reagan, Richard Nixon ou encore Clint Eastwood (dont de nombreux films, s'ils sont d'une grande qualité cinématographique sont aussi porteurs d'idéaux typiquement mondialistes).
On songe notamment à Mystic River qui associe pédophilie et christianisme, à Million Dollar Baby, pro féministe, pro euthanasie et très anti-famille, ou encore à Gran Torino, pro-immigration, et pro-euthanasie une nouvelle fois.


Devise et emblème du Bohemian Club
Les membres du Bohemian Club en pleine cérémonie devant une statue représentant Moloch. Dans la Bible, le culte de Moloch est associé à des sacrifices d'enfants par le feu.


(2) Le Skull and Bones est une société secrète de l'Université de Yale aux Etats-Unis. 
Parmi les membres les plus célèbres on peut citer George W. Bush ainsi que son père George H.W. Bush et son grand-père Prescott Bush, John Kerry,  Austan Goldsbee (ancien conseiller d'Obama pour l'économie) ou encore Angela Warnick Buchdahl (première femme à accéder à la fonction de grand rabbin de New York).


Emblème du Skull and Bones





samedi 20 mai 2017

Le multiculturalisme, une évidence ?

Dans le quartier Chapelle-Pajol à Paris, les hommes tiennent les rues, et les femmes sont devenues indésirables.
Dernier symptôme d'un pays souffrant d'une tempête migratoire incontrôlée d'une nature de plus en plus violente, les femmes sont désormais chassées de certains quartiers parisiens.
Le multiculturalisme ne serait-il donc pas une "chance pour la France" ?

C'est pourtant la ritournelle favorite de la bien-pensance totalitaire actuelle.
L'obsédante comptine des élites déconnectées du réel ainsi que des suiveurs boboïsés qui vous traîneront invariablement dans la boue du "fascisme" si vous n'adhérez pas à leur mode de pensée.
Ces alchimistes des temps modernes, apprentis-sorciers obstinés dédaignant les enseignements de l'Histoire et le plus élémentaire bon sens sont bien décidés à nous faire avaler leur nouvelle toquade.
En effet, le multiculturalisme (que l'on peut aussi nommer "sans frontièrisme", "droit de l'hommisme", "sans papierisme", etc.) est leur idéal ultime.

Nous voilà sommés d'accepter la "différence" au mépris de nos différences.

Le projet est donc de "vivre ensemble" en partageant les "valeurs de la République" censées constituer le ciment de cette nouvelle Tour de Babel.
Problèmes, les "valeurs de la République" n'existent pas.
Comme disait Louis Antoine de Saint-Just, "le propre d'une République c'est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé."
La République (c'est très facile à démontrer historiquement) est foncièrement antichrétienne, sa laïcité, nous dirions même son "laïcisme" aujourd'hui, n'est que le masque cachant le rejet brutal de Dieu et son corollaire, une grande bienveillance envers l'Adversaire.

La seule Liberté est celle de pouvoir remplir son caddie chez Carrefour ou Leclerc.
Quand l'Egalité concerne uniquement le "un homme = un vote".
Tandis que la Fraternité se résumera au réseau constitué par les loges maçonniques.
Ne reste que des mots vidés de toute substance, des concepts creux.


Un beau et bon projet.

Pourtant, lorsque vous accueillez des populations allogènes, il faut a minima avoir une idée, un projet à leur proposer.
Un idéal commun permettant de fédérer.
Et la République (qu'elle soit ou non "universelle") n'a rien à offrir.
C'est un régime de gouvernement comme un autre.
La seule chose que la République est en capacité de procurer consiste en une société de consommation athée absorbée par l'image et l'hédonisme.

Or, on ne fonde rien sur un marécage composé de consumérisme et d'athéisme, sinon une communauté baignant dans le chaos et la volonté de satisfaire ses instincts les plus primaires.
L'évolutionnisme et le nihilisme ne sont bons qu'à engendrer le désordre et des esprits déréglés.
La résultante en est une société communautarisée, violente, ne sachant ni d'où elle vient, ni où elle va.

Pour les thuriféraires du multiculturalisme qui se prétendent pourtant défenseurs des "différences", le but final (non avoué bien évidemment) est de constituer un maelström informe ayant éradiqué toutes les différences en les mélangeant et les niant toutes (le même principe est à l'oeuvre pour les religions).


La Tour de Babel (peinture de Brueghel)

Allez dans votre cuisine, mélangez toutes les saveurs au hasard, vous n'en aurez plus aucune.
Le Solve et Coagula (dissoudre pour recomposer) des alchimistes est mis en pratique pour la première fois à très grande échelle.
Mais n'essayez pas de faire valoir des arguments contre ce projet babélien, vous serez voués aux gémonies.

Qui sont les "fascistes" alors ?
Qui sont ceux qui veulent imposer le même modèle pour tous ?
En négligeant les disparités et les contrastes, les différences et les caractéristiques de chacun, en
construisant un melting-pot qui tient plus de la cocotte minute que d'une société apaisée, ces idéologues nous mènent vers l'abîme.

En dépit de cela, il faudrait impérativement obéir à l'injonction qui nous est faite de nous métisser, nous mélanger.
Que l'on ne se méprenne pas, je n'ai rien contre les autres cultures.
Chacune a ses particularités et ses richesses.
Oui, les mélanges de populations ont existé de tout temps et en tous lieux.
Seulement, il ne s'agissait pas d'un projet global.


On nous parle beaucoup des "familles fuyant la guerre", pourtant la très grande majorité des "migrants" sont des hommes seuls... 

En quelques décennies, et tout spécialement depuis 1968, le curseur du fascisme et de l’extrémisme a été déplacé d'une manière assez extraordinaire.
Il est intéressant de citer De Gaulle, dont beaucoup se réclament pour fustiger une prétendue "pétainisation" de la pensée :

C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. 


[Charles de Gaulle]


Dans la même idée, les philosophes de la trempe d'Aristote et de Saint Thomas d'Aquin deviennent de dangereux réactionnaires si on les compare à nos Lumières actuelles, les BHL, Attali, Morin, Halter, et autres Sorman, tous promoteurs de ce grand mélange.

Est aussi [facteur de] sédition l’absence de communauté ethnique tant que les citoyens n’en sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. Car de même qu’une cité ne se forme pas à partir d’une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n’importe quel espace de temps. C’est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions. Ainsi des Achéens fondèrent Sybaris avec des Trézéniens, puis les Achéens devenus majoritaires chassèrent les Trézéniens, d’où la souillure qui échut aux Sybarites. Et à Thourioi des Sybarites entrèrent en conflit avec ceux qui avaient fondé cette cité en même temps qu’eux parce qu’ils s'estimaient en droit d’avoir plus qu’eux sous prétexte que c’était leur propre pays : ils en furent chassés. À Byzance les nouveaux arrivants, pris en flagrant délit de conspiration, furent chassés par les armes. Les gens d’Antissa chassèrent par les armes ceux qui fuyaient Chios et qu’ils avaient accueillis. Les gens de Zancle ayant accueillis des Samiens, ceux-ci les chassèrent de chez eux. Les Appoloniates du Pont-Euxin connurent des séditions après avoir introduit des étrangers chez eux. Les Syracusains, après la période des tyrans, ayant fait citoyens des étrangers, en l’occurrence des mercenaires, connurent des séditions et en vinrent aux armes. Les gens d’Amphipolis, ayant accepté des colons de Chalcis furent en grande majorité chassés par ces derniers.


Aristote, Les Politiques, Livre V, chapitre 3, §§ 11-13, 1303 a 25-30, traduction de P. Pellegrin, GF Flammarion, 1993, pp. 351-352.


La préférence que chacun a pour sa famille d'abord, pour ses proches ensuite, pour son pays et sa nation enfin, provient non seulement de notre nature qui nous attache d'abord à ce qui nous est plus nécessaire, mais aussi de notre religion qui nous enseigne l'ordre dans la charité. En effet, la préférence nationale est la même charité bien ordonnée qui nous fait aimer, servir et défendre d'abord notre famille puis notre cité et enfin notre patrie [Nous devons aimer tout le monde par bienveillance; mais comme il n'est pas possible de faire du bien à tous, nous devons aimer de bienveillance ceux-là qui, physiquement et naturellement, nous sont plus proches que les autres. En outre, on doit aimer de charité plus que d'autres ceux-là qui sont plus proches de Dieu par leur foi. 


(D'après Saint Thomas d'Aquin in Somme théologique II-II, Q.26 a.6,7 et 8; Q.44, a.8).


Avec les critères du XXIe siècle, deux des plus grand penseurs que le monde ait connu seraient donc des fascistes/nazis.

On nous assène volontiers que "la France est une terre d'accueil".
Effectivement, pendant des siècles la France a accueilli des étrangers, mais il s'agissait d'une autre France, une France chrétienne qui ne reniait pas son passé.
Ou plutôt qui malgré les efforts de la République (encore elle) conservait un socle civilisationnel profondément ancré dans le christianisme.
C'était une France qui avait quelque chose à offrir.

La prétendue religion des droits de l'homme n'offre aucune autre perspective qu'une lutte acharnée entre tous.
Chaque individu se prévalant de pseudo-droits en négligeant ses plus élémentaires devoirs.


Ordo ab Chao, devise du Rite Ecossais Ancien et Accepté.

Le travail de sape des loges et des arrières-loges se cache évidemment derrière ce paravent d'égalitarisme et d'individualisme forcené.
Mariage, enfants et euthanasie pour tous.
Frontières pour personne.
La reconstruction de la Tour de Babel va bon train.
Le chaos ne pouvant engendrer que le chaos, il est très facile de s'imaginer comment tout cela se conclura.
Le Ordo ab Chao ("du chaos naîtra l'ordre" -devise maçonnique-) est une impasse.

De même, la volonté de supprimer les frontières est un non-sens. La frontière est utile, l'Etat est un organisme vivant, la frontière doit former son épiderme qui le protégera des agressions extérieures (et une immigration de masse en est une, car elle vient bousculer l'équilibre naturel existant à l'intérieur d'une nation donnée).
Ce n'est pas une infranchissable barrière, un enfermement, un cloisonnement.
C'est une protection qui filtre sans isoler.
Qui régule et qui tempère.

C'est à la fois une négation de l'intelligence et de la différence (quel paradoxe !) que de croire possible d'agglomérer entre eux, et à marche forcée, des éléments totalement dissemblables.
Puissions-nous nous en rendre compte à temps et stopper cette course folle vers notre auto-destruction.


vendredi 19 mai 2017

Macron et les frères 3 points

Alors que le tartufe (et initié) Mélenchon  nous expliquait il y a quelques jours que la pyramide était un symbole royal (il devait sans aucun doute songer à l'Egypte...), un article de "Le Point" nous donne un autre éclairage sur la question...



Le blog du Cercle Camille Desmoulins.

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