Après le nouvel attentat ayant touché Paris hier soir qui a coûté la vie à un policier et en a blessé deux autres, il est nécessaire de rappeler certains éléments trop souvent occultés à propos du terrorisme.
En particulier quand ce dernier constitue un moyen de pression ou de faire "passer un message" à un autre état et n'est plus seulement l'expression de la radicalisation d'individus isolés ou d'organisations extrémistes.
En particulier quand ce dernier constitue un moyen de pression ou de faire "passer un message" à un autre état et n'est plus seulement l'expression de la radicalisation d'individus isolés ou d'organisations extrémistes.
Suite à ce tragique épisode, l'inénarrable Philippe Poutou a récidivé dans la bêtise en maintenant sa volonté de voir les policiers désarmés.
L'argument massue utilisé par le représentant du NPA étant que "peut-être que si la police n'était pas armée, ces gens-là ne la viseraient pas".
Il est vrai qu'à Nice le 14 juillet dernier ou au Bataclan en novembre 2015, on a bien vu que "ces gens-là" ne s'attaquaient qu'aux personnes détentrices d'une arme à feu....
Mais laissons-là Monsieur Poutou et revenons à des choses plus sérieuses.
Rappelons ce que disait le géopolitologue Aymeric Chauprade à propos du terrorisme, à l'époque où sa parole était encore libre et qu'il n'était pas entré dans le cirque politico-médiatique :
Le journaliste Vincent Nouzille va dans la même direction dans son livre Les tueurs de la République.
Il y décrit notamment le "dialogue" qu'entretenait la France et la Syrie au début des années 80, dialogue d'un genre très particulier qui se déroulait à coups d'attentats, principalement en France et au Liban.
Une vidéo a été réalisée à partir de cet ouvrage, elle n'est pas sans intérêt mais beaucoup d'aspects évoqués dans le livre sont passés sous silence ;
Comment ne pas repenser à ce "dialogue" franco-syrien des années 80 lorsque l'on songe à tous les attentats qui se sont abattus sur le pays depuis l'affaire Merah de mars 2012 ?
A travers le djihadisme islamique, n'y aurait-il pas un ou des états qui auraient intérêt à répandre la terreur en France et plus largement à l'échelle européenne ?
J'aurai l'occasion de revenir plus en profondeur sur ces questions (et sur d'autres interrogations qui y sont liées) très prochainement.
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